Avec "Les Fleurs du mal", Baudelaire est condamné pour immoralité en 1857. Le recueil est composé de six parties qui traduisent le cheminement d'un homme qui cherche à échapper au spleen pour atteindre l'idéal. Le poète se tourne vers différent moyen d'évasion et dans la première section : "Spleen et idéal", il se tourne vers la poésie et l'amour mais c'est un échec. Toutes les autres traitent de ses différents essais qui sont des échecs.
"Ailleurs, bien loin d'ici, enfer ou ciel qu'importe l'essentiel est de trouver du nouveau." Pour Baudelaire, peu importe l'endroit, il faut du nouveau pour vivre. Dans "Bénédiction", le poète est maudit dès sa naissance, dans "L'Albatros", il est exilé sur Terre et rejeté par la foule. "Élévation" va montrer le lieu privilégié du poète.
[...] Le feu est un élément de purification. Le feu est comparé à un nectar, la liqueur des dieux. Le poète parle de boire le feu : c'est un oxymore. C'est l'harmonie des contraires. On associe le feu et le liquide. La pureté est aussi alliée à la clarté : espace liquide qui s'oppose à l'obscurité terrestre. L'adjectif mâle apporte une restriction, seul l'homme semble parvenir atteindre l'air supérieur Seul l'Homme va pouvoir créer et en partir le poète. III) Le poète Le poète est un privilège. [...]
[...] Le pluriel souligne le caractère malheureux et misérable de l'existence humaine. Vers la ligne 14, on peut observer l'image chargé de leur poids qui montre la fatalité qui pèse sur les Hommes et crée un sentiment d'impuissance à sortir de cette situation. L'adjectif brumeuse (l14) à la rime souligne l'idée de confusion et d'incompréhension. Comment partir ? Il y a une exhortation au voyage avec les impératifs : envole-toi va te purifier (l10). Il y a scission entre le corps et l'esprit. [...]
[...] Le mot pensers est un substantif par dérivation, il est différent du mot pensées car il est plus actif. Il montre la prédominance de la vie de l'esprit attiré vers un idéal : vers les cieux (l18) et le matin qui symbolise l'espoir. Les deux derniers vers introduits par un tiret sont les plus importants et il rappelle la supériorité du poète car il plane sur la vie. Le don inné qu'il a reçu à la naissance lui permet que comprendre sans effort. [...]
[...] "Les Fleurs du mal", Charles Baudelaire - "Élévation" Avec les Fleurs du Mal, Baudelaire est condamné pour immoralité en 1857. Le recueil est composé de 6 parties qui traduisent le cheminement d'un homme qui cherche à échapper au spleen pour atteindre l'idéal. Le poète se tourne vers différent moyen d'évasion et dans la première section : Spleen et idéal il se tourne vers la poésie et l'amour mais c'est un échec. Toutes les autres traitent de ses différents essais qui sont des échecs. [...]
[...] Le poète invite à partir dans l'air supérieur (l10). II) Le monde spirituel Le poète s'adresse à son esprit donc il y a bien une séparation entre le corps et l'esprit. Nous notons que dans ce monde-là, on a l'impression que l'esprit se remet à vivre et se retrouve dans son élément. Il remplit l'espace, sillonnes meus l'idée de mouvement qui traduit la douceur des mouvements et la facilité : agilité (l5). L'adverbe gaiement indique qu'il n'y a aucun effort à faire et on retrouve cette idée avec le terme à la rime sans effort (l19). [...]
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