Les Fleurs du Mal, Charles Baudelaire, présentation de Baudelaire, structure de l'oeuvre, courant littéraire, citations, Thèmes, voyage
Présentation de Baudelaire (1821 – 1867) : 1821 : Naissance à Paris.
1828 : Il vit mal le remariage de sa mère.
1841 : Sa famille, lasse de sa vie de bohème, l'embarque pour La Réunion. À son retour, il rencontre la métisse Jeanne Duval et vit une liaison orageuse, elle lui inspire plusieurs poèmes.
1844 : Son héritage placé sous tutelle, il est obligé de travailler : journaliste, essayiste, critique.
1847 : Relation avec l'actrice Marie Daubrun, figure maternelle et enfantine, qui l'inspire.
1852 : Relation avec Mme Sabatier, femme spirituelle, qui lui inspire aussi des poèmes.
1857 : Parution des Fleurs du Mal, qui lui vaut un procès.
1867 : Mort à Paris.
Œuvres : Les Fleurs du Mal ; Le Spleen de Paris ; Les Paradis artificiels.
[...] - L'érotisme, que l'on retrouve dans les six pièces condamnées. Sur la forme, même s'il utilise le sonnet, l'alexandrin, la strophe, l'alternance des rimes , il a aussi utilisé la prose, par exemple dans un autre recueil « Le Spleen de Paris ». Citations « Tu m'as donné ta boue et j'en ai fait de l'or » (Projet d'un épilogue II) « Le Poète est semblable au prince des nuées. [...]
[...] Ainsi, elle est inaccessible, comme dans « A une passante », où il voit une passante dont il tombe amoureux, mais elle est déjà partie. D'autre part, elle représente aussi le Spleen : - Elle est source de souffrance pour le poème et le détruit. Par exemple, la « Destruction » présente la femme sous forme de démon. - Elle est métamorphosée en figure alliant Bien et Mal. Par exemple, dans « Le Vampire », elle est le bourreau dont dépend le poète. Baudelaire montre ici le côté ravageur de l'amour. [...]
[...] Cependant, ils sont seuls, tout comme Baudelaire est isolé dans sa solitude. Baudelaire essaie d'échapper au Spleen par les paradis artificiels : vin, drogue Il essaie de s'évader par la débauche, le plaisir sexuel mais il est rattrapé par le remords et le vice. Il rejette Dieu et pactise avec Satan, mais cela ne sert à rien. Après tous ces essais, il trouve dans la Mort l'ultime espoir de mettre fin sa souffrance. Pièces condamnées En 1857, six pièces sont condamnées pour « outrage à la morale publique ». [...]
[...] La femme Baudelaire a été influencé par plusieurs femmes, qui constituent des cycles dans « Spleen et Idéal » : - Cycle 1 : Jeanne Duval, métisse peu éduquée, femme fatale et animale, est caractérisée par sa sensualité et son exotisme. Leur relation est houleuse, rompue et renouée à plusieurs reprises. - Cycle 2 : Mme Sabatier, mondaine qui tenait un salon, représente l'amour spirituel. - Cycle 3 : Marie Daubrun, actrice, considérée par Baudelaire comme sœur et amante. - Cycle 4 : Femmes secondaires, réelles ou fictives. On a donc des figures et des caractéristiques féminines multiples, qui sont des figures tantôt du Spleen, tantôt de l'Idéal. [...]
[...] Cependant, il représente des idées abstraites par des symboles, par exemple la Mort par un animal en décomposition dans « Une charogne », ce qui en fait un précurseur du Symbolisme. Baudelaire fait preuve de beaucoup de modernité. Sur le fond, il aborde de nouveaux thèmes : - La ville, qui n'est pas un sujet poétique traditionnel comme l'amour, à laquelle il consacre tout une section et dont il prend l'inspiration au lieu de la nature. - La laideur, que l'on retrouve dans le titre du recueil et dont on peut, selon lui, extraire la beauté. [...]
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