Les Fleurs du mal, Hymne à la beauté, Charles Baudelaire, 1861, Spleen et Idéal, Jeanne Duval, beauté maléfique, sadisme, antithèse, strophes, quatrains, origine de la beauté, mythologie grecque, allégorie de la beauté, commentaire de texte
Hymne à la beauté est un des poèmes des "Fleurs du mal", appartenant à la section Spleen et Idéal. Cette oeuvre poétique constitue d'ailleurs le principal recueil de Charles Baudelaire. Né à Paris en 1825 et mort dans la même ville en 1867, Baudelaire est un poète français qui va rapidement se démarquer par le contraste entre ses poèmes à la forme très classique et basique, et les thématiques qu'il y aborde, qui sont elles assez modernes et osées pour l'époque.
[...] Les Fleurs du mal, Hymne à la beauté - Charles Baudelaire (1861) Hymne à la beauté est un des poèmes des Fleurs du mal, appartenant à la section Spleen et Idéal. Cette œuvre poétique constitue d'ailleurs le principal recueil de Charles Baudelaire. Né à Paris en 1825 et mort dans la même ville en 1867, Baudelaire est un poète français qui va rapidement se démarquer par le contraste entre ses poèmes à la forme très classique et basique, et les thématiques qu'il y aborde, qui sont, elles, assez modernes et osées pour l'époque. [...]
[...] Cet oxymore qui montre bien l'existence du mal dans la beauté des fleurs. Un poème dédié à Jeanne Duval Extrait de la section Spleen et idéal , le poème est en réalité consacré à Jeanne Duval : muse et grand amour de Baudelaire, à qui il a dédié d'ailleurs d'autres poèmes tels que la Chevelure ou encore Parfum exotique . À travers Hymne à la beauté , le poète va mettre en avant sa vision de ce caractère, tout en la dépeignant comme une Fleur du mal. [...]
[...] La fin du quatrain montre l'aspect sensuel et le lien étroit entre le mal et la beauté qui subjugue, tout en lui donnant cet aspect personnifié de femme avec sur ton ventre orgueilleux . Une beauté péjorative Baudelaire va vraiment persister et approfondir en quelque sorte cet aspect sadique de la beauté, puisque dans le quatrain, il donnera une dimension sadomasochiste, tout en utilisant un champ lexical assez religieux. Il qualifiera l'amoureux d'éphémère ébloui, et la beauté de chandelle, à la lumière bénite, vers 17 et 18. [...]
[...] L'œil fait alors référence à la vue, le parfum à l'odorat, et les baisers au touché. Au dernier vers, la beauté prend le dessus, le héros devient alors lâche et l'enfant courageux : il s'agit là d'une distorsion de la réalité. Dans la strophe suivante, on va reprendre le questionnement du tout premier vers puisque la beauté et son origine sont toujours un mystère. Sauf que cette fois les termes gouffre noir et astres vers vont mettre en avant le pouvoir de cette beauté. [...]
[...] Le questionnement est toujours persistant jusqu'à la 6e strophe, puisque Baudelaire va encore une fois réitérer la question de l'origine de la beauté. Suite à un terme laudatif au second vers, il va décrire la Beauté de manière très péjorative avec l'énumération exclamative des termes monstre énorme, effrayant, ingénu . Et va insister sur sa personnification avec une autre énumération de caractère humain : ton œil, ton souris, ton pied vers 23. La beauté va lui ouvrir la porte d'une élévation de l'âme, de l'esprit. [...]
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