Les Fleurs du Mal, La Fontaine de sang, Charles Baudelaire, sonnet, spleen, puissance créatrice, tercet, alexandrins, image du sang, sens du lecteur, souffrance du poète, inspiration poétique
Baudelaire est un poète du XIXe siècle reconnu pour avoir fait entrer la poésie dans la modernité. Il publie en 1857 un recueil intitulé "Les Fleurs du Mal". Le poème "La Fontaine de sang" est situé dans la quatrième section du recueil. Il s'agit d'un poème à forme fixe, à savoir un sonnet. Nous verrons en quoi ce poème décrit la puissance créatrice ainsi que le spleen du poète.
[...] Les Fleurs du Mal, La Fontaine de sang - Charles Baudelaire (1857) Baudelaire est un poète du XIXe siècle reconnu pour avoir fait entrer la poésie dans la modernité. Il publie en 1857 un recueil intitulé Les Fleurs du Mal. Le poème La Fontaine de sang est situé dans la quatrième section du recueil. Il s'agit d'un poème à forme fixe, à savoir un sonnet. Nous verrons en quoi ce poème décrit la puissance créatrice ainsi que le Spleen du poète. [...]
[...] vers : L'adverbe ainsi introduit une comparaison qui relie le sang du poète à une fontaine. Cette comparaison est paradoxale : l'écoulement de sang rappelle la mort, tandis que la fontaine est symbole de vie, de réminiscence. Cela laisse donc penser que Baudelaire accorde à cette hémorragie une fonction utile, et que pour lui l'hémorragie ne symbolise pas la mort. Dans fontaine aux rythmiques sanglots , l'évocation de rythme rappelle la musicalité du poème. vers : La présence d'un Je est également la marque du poète et de ses perceptions. [...]
[...] Ce vers présente un parallèle avec le vers désaltérant la soif de chaque créature . Les cruelles filles peuvent faire référence aux muses. L'usage de l'adjectif cruelle montre que la création poétique est douloureuse. Ainsi, pour échapper au Spleen, le poète décide de chercher l'inspiration dans le vin ou l'amour. Mais cela est un échec, et le poète continue de souffrir. Conclusion Ce poème représente bien les caractéristiques de la poésie baudelairienne. À travers une forme fixe et impeccable (un sonnet écrit en alexandrins), le poète recompose les images par sa propre imagination symbolique : dans ce poème par exemple, il associe l'image du sang à sa propre puissance créatrice. [...]
[...] Le tercet, comme celui qui le précède, montre qu'il est impossible pour le poète d'échapper au Spleen et de trouver l'inspiration dans le vin et l'amour. 1[er] vers : On peut constater un parallèle avec le premier vers du premier tercet : J'ai cherché/J'ai demandé, dans l'amour/à des vins capiteux. Le mot sommeil établit également un parallèle avec le mot endormir . Ce vers révèle que le poète cherche à oublier le Spleen grâce à l'amour. vers : La conjonction de coordination Mais représente incarne l'échec du poète à trouver l'inspiration dans l'amour. L'expression matelas d'aiguilles est une métaphore. [...]
[...] Il est spectateur de son imaginaire. vers : La création du poète désaltère la soif de chaque créature ; ainsi le poète rappelle la figure du Christ, qui dit buvez-en tous, car ceci est mon sang . Le terme créature est inquiétant, voire effrayant. Mais le terme désaltérant est lui mélioratif vers : Les termes colorant en rouge créent une image, qui fait appel aux sens du lecteur. L'évocation de la nature souligne que le sang, à savoir l'inspiration créatrice du poète, a le pouvoir de transfigurer la nature. [...]
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