Les Fleurs du Mal, Baudelaire, quêtes, beauté, sens de la vie, soi, or, boue, épilogue, Tableaux Parisiens, Le Vin, Le Vin du Solitaire, Idéal, mort, alcool, Spleen LXXVIII, angoisse, maudit
Selon Baudelaire, la transformation de la « boue » en « or » est la caractéristique première des Fleurs du Mal. Les quêtes se définissent par l'action de chercher afin d'obtenir quelque chose à la fin. Nous allons donc nous demander en quoi les Fleurs du Mal regroupe différentes quêtes : quête de la beauté, quête du sens de la vie et quête de soi.
[...] Une citation de Baudelaire est également intéressante « Faut-il qu'un homme soit tombé bas pour se croire heureux ». Cette citation peut signifier que Baudelaire cherche à être vaincu, à être dans un désespoir, à être au plus bas pour peut-être prétendre être heureux, toucher à l'Idéal, chercher du bonheur dans un malheur, qui peut être une autre forme de la transformation de la boue en or. La quête de sens de la vie Dans un deuxième temps, la quête de sens de la vie peut se résumer à l'objectif, le but du recueil. [...]
[...] De plus, la quête de soi est également une chute vers la Mort. Baudelaire dit lui-même qu'il est « plong[é] au fond du gouffre » dans le poème « Le Voyage VIII » et que « [s]on sang coule à flots » dans le poème « Fontaine de Sang ». Ces vers sont semblables à des aveux : Baudelaire se sait proche de la Mort. Le fait qu'il y ait une gradation dans ces poèmes renforce cet aspect de décadence. [...]
[...] Parmi les poèmes de Baudelaire, « La Géante » indique ce que veut et ce qu'est son Idéal, ici la femme est la caractéristique de son Idéal. Baudelaire aurait « aimé vivre auprès d'une jeune géante, », aurait aimé « Dormir nonchalamment à l'ombre de ses seins, comme un hameau paisible au pied d'une montagne ». C'est ce qu'il entend de l'Idéal, ce à quoi il aurait aimé atteindre si ce n'est pas déjà fait. Finalement, le poète arrive à toucher à l'Idéal dans le poème « Le Poison » : en effet les sensations que lui procure l'opium et qui lui « remplit l'âme au-delà de sa capacité », permet à Baudelaire d'être dans un moment d'extase ; il touche enfin à l'Idéal. [...]
[...] Cette gradation est aussi dans le Spleen LXXVIII où Baudelaire est « Vaincu » à la fin du poème par « l'Angoisse ». Cette chute vertigineuse est reconnue par l'auteur, cependant il n'est pas seul. Pour finir, son Spleen est accompagné de plusieurs allégories, dans certains de ses poèmes, où même la personnification est présente. « La Destruction » où le démon « s'agite », « nage », « conduit », « jette », mais aussi dans le poème « L'Ennemie » où le titre fait écho et « qui nous ronge le cœur ». [...]
[...] En effet, Baudelaire change sa vision des femmes en passant par une femme d'une « fugitive Beauté », où elle est « agile et noble » dans le poème « À une passante ». Et puis à une femme devenue « catin » dans « Crépuscule du soir », mais également des « monstres disloqués » qui sont « brisés, bossus ou tordus » dans « Les petites vielles ». On peut donc dire que Baudelaire cherche à être dans une vie différente en présentant Paris et en explorant les différentes facettes de la femme. Il y a donc une forme de recherche et de quête du sens de la vie. [...]
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