Les Fleurs du Mal, Baudelaire, Paris, fonction du poète, réalité, allégorie, perception du monde, nature, Parti Pris des Choses, Ponge
Baudelaire dans les Fleurs du Mal s'adresse à Paris, en disant : « Tu m'as donné de la boue et j'en ai fait de l'or ». En effet, selon lui, le poète est celui qui est capable de transformer le regard du lecteur sur ce qui l'entoure. Mais comment et de quelle manière le poète peut-il changer notre vision des choses ? Comment fait-il de nous des voyants ?
[...] Par exemple, dans « Ma Bohème » de Rimbaud, l'auteur nous montre celle-ci comme une amie, un refuge. Le poète, alors en fuite de chez lui, se sent en sécurité avec elle. Il nous partage ce bien-être et nous invite à voir différemment ce qui nous environne. Baudelaire, quant à lui, décrit de manière poétique « l'Harmonie du Soir » ou bien « le Soleil ». Dans ce dernier poème, il décrit le Soleil comme « un père nourricier » « qui commande aux moissons de croitre et de murir ». [...]
[...] Les Fleurs du Mal - Baudelaire (1857) - Comment le poète peut-il changer notre vision des choses ? Baudelaire dans les Fleurs du Mal s'adresse à Paris, en disant : « Tu m'as donné de la boue et j'en ai fait de l'or ». En effet, selon lui, le poète est celui qui est capable de transformer le regard du lecteur sur ce qui l'entoure. Mais comment et de quelle manière le poète peut-il changer notre vision des choses ? [...]
[...] On peut faire un parallèle avec le mouvement symboliste, qui est un mouvement littéraire du XIXe siècle dans lequel l'homme est vu comme particulièrement important et qui fait attention à tous les détails de la vie tel que la sensibilité, mais aussi les sensations que l'on peut éprouver. Ainsi, le mouvement est porté sur l'inconscient ce que l'on retrouve dans les Fleurs du Mal avec Baudelaire puisqu'il s'interroge sur les sentiments que l'on peut éprouver tel le bonheur ou le spleen. [...]
[...] Il donne vie à cet objet familier et nous invite à voir l'horloge d'une façon différente. Elle devient l'allégorie du temps qui passe. Dans le Parti Pris des Choses de Ponge, publié en 1942, l'auteur renouvelle également notre regard sur des choses ordinaires comme l'orange, le pain, une valise et encore bien d'autres. Il les définit comme proches de nous afin que nous ne les voyions plus de la même manière également. Non seulement, le poète change notre perception des choses, mais il nous aide également à voir le monde différemment. [...]
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