Les Fleurs du mal, l'Albatros - Baudelaire (1861) - De quelle manière l'auteur écrit-il sa propre souffrance à travers l'histoire de l'animal ?

Thèmes abordés

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Résumé du document

Baudelaire est un poète du 19e. Il est notamment connu pour avoir écrit les Fleurs du Mal en 1857. Il fait scandale dans un article de presse pour ce recueil jugé immoral. Il est condamné à une amende et a été obligé de retirer certains poèmes. Ce poème appartient à la seconde édition des Fleurs du mal, il a été rajouté à la première section en 1861. La section empreinte du spleen. Ce poème relève une des raisons de spleen : le mal-être du poète. En 4 quatrains, Baudelaire nous raconte l'aventure d'un albatros qui rencontre des marins avant de nous faire comprendre que cette anecdote est une allégorie.
Nous allons voir de quelle manière l'auteur écrit sa propre souffrance à travers l'histoire de l'animal.

Extraits

[...] Le vers 5 « à peine » qui montre que la transformation de l'albatros est instantanée : dès qu'il est sur le navire, il devient tout de suite maladroit. « Déposés » (en relation avec la strophe : il y a un mouvement de descendance, on va du haut vers le bas de la strophe 1 à la strophe 3. Fin de l'Idéal. La périphrase « roi azur » du vers 6 insiste sur la noblesse des albatros. L'autre moitié du vers vient s'opposer à l'autre hémistiche, accentué par la virgule. [...]

[...] On peut entendre les cris perçants avec les assonances en « é » et « i » qui imitent les cris hostiles. On entend la solitude du poète. Le vers 16 est une opposition « ailes de géant » et « marcher » mis en valeur par « empêchent ». C'est donc la grandeur qui le rend supérieur aux autres, différent et donc inadapté. c'est sa qualité qui fait son défaut. Il ne se considère pas comme le reste de l'humanité. [...]

[...] Le vers 9 accentue sur la description antithétique des albatros avec comme avant, une opposition entre les deux hémistiches, mais aussi grâce à la ponctuation. Pour insister sur la transformation, on retrouve deux adjectifs « veule » et « gauche » + une périphrase « ce voyageur ailé ». Pour le 10e vers, c'est la même chose, le même système, avec une opposition au niveau du rythme : dans le premier hémistiche, l'albatros quand il vole et dans le deuxième, c'est lorsqu'il est sur le navire ce qui nous montre la transformation : il est passé de beau à comique et laid. [...]

[...] Les Fleurs du mal, l'Albatros - Baudelaire (1861) - De quelle manière l'auteur écrit-il sa propre souffrance à travers l'histoire de l'animal ? Introduction Baudelaire est un poète du XIXe siècle. Il est notamment connu pour avoir écrit Les Fleurs du Mal en 1857. Il fait scandale dans un article de presse pour ce recueil jugé immoral. Il est condamné à une amende et a été obligé de retirer certains poèmes. Ce poème appartient à la seconde édition des Fleurs du mal, il a été rajouté à la première section en 1861. [...]

[...] On nous montre bien que cette capture est régulière, de plus le vers 2 est au présent d'habitude. Ils le font « pour s'amuser » on a là une idée de cruauté gratuite. La fin du vers 2 « vastes oiseaux des mers », est une périphrase qui désigne les albatros qui fait référence au vol majestueux des oiseaux. Apposition aussi : ce sont les oiseaux qui sont vastes. Hypallage : quand on qualifie un élément qui doit en qualifier un autre ici, la mer est vaste, plus que les oiseaux. [...]