Commentaire du quatrième chapitre de la partie I du roman de Gustave Flaubert Madame Bovary. Le passage étudié concerne le mariage d'Emma.
[...] Conclusion : On découvre dans ce second passage des détails réalistes donnés dans la description type - 1 - d'une noce à la campagne de cette époque, ce qui nous montre l'écart entre Emma et les invités : décalage. Plus inquiétant encore, le lien de la casquette qui représente la lourdeur des paysans à Charles. Mais c'est surtout l'ironie destructrice qui frappe : caricatures mi-animal, mi-végétal. D'autre part, nous avons la dénonciation de leur conformisme (hiérarchie entre eux, mariage : évènement exceptionnel). Mais ne peut-on pas voir aussi dans tant de cruauté une désaffection de Flaubert dans le genre humain. [...]
[...] Introduction : Dans son livre, Madame Bovary publié en 1857, Flaubert consacre plusieurs scènes ou tableaux à l'évocation des milieux sociaux que traversent ou côtoient les personnages. On trouve donc la paysannerie, la petite bourgeoisie normande ou l'aristocratie provinciale. Le passage que nous allons étudier se situe au chapitre IV de la première partie ; Emma et Charles ont fait connaissance et nous assistons à leur mariage quelques temps après. Dans tous les cas, le regard du romancier est sans indulgence. [...]
[...] Ils se croient élégants. gros draps : tissus rude. Allitérations en : insistance sur la lourdeur. Comparaisons des boutons qui sont assimilés à une paire d'yeux annoncent la description physique qui ressemble à leurs animaux. mal coupés : hache charpentier. Tous les faits d'insistance se font sur la grossièreté de leur apparence. Cruel : aucune solidarité entre eux. Hiérarchie de la paysannerie Deuxième partie : Considération physique La première phrase sert de transition parce que Flaubert s'attarde sur les vêtements. [...]
[...] Nous avons deux effets qui accentuent le système ironique : la phrase exclamative qui met en valeur le fait qu'ils sont fiers de courir à l'évènement ; comparaison filée guerrière : ici dérisoire. Parodie du ton épique qui est ironique notamment dans cette comparaison. Blouse assimilée à la cuirasse. Animaux. On se rapproche du visage. Rythme ternaire. Gros plan sur les visages. Tondu comme si c'était un troupeau de moutons, de bétail. On désigne la foule. Métonymie : les oreilles sont sujet : l'effet clownesque est accentué par la place du sujet comme si elles voulaient fuir du visage. Balafre : coupure héroïque : guerrière. Regard non objectif. [...]
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