Gustave Flaubert, né à Rouen le 12 décembre 1821 et mort à Canteleu, au hameau de Croisset, le 8 mai 1880, est un écrivain français.
Ce premier roman est plus ou moins abandonné, c'est la projection de son idéal féminin avec une ironie. Flaubert s'identifie à Frédéric, c'est lui jeune, mais avec l'âge qu'il a, il est détaché "ce" lui.
Avec ce titre le lecteur s'attend à une histoire d'amour, un jeune homme qui va découvrir la vie (...)
[...] Le tumulte s'apaise rapidement Il y ait une sorte de médiocrité ambiante, ce n'est pas le voyage romantique, la rivière est exploitée, mais pas pour sa beauté, pour y travailler : activités prosaïques, pêcheur L'horizon est limité, le paysage aussi. Au fur et à mesure on découvre des maisons secondaires de gens riches. C'est le triomphe de la bourgeoisie enrichie, nature bien rangée, bien fermé, confiné. Les spectateurs les envies. Il y a là une critique de la bourgeoisie : coquette avec l'adjectif ette est péjoratif. L'idéal de cette époque-là, est attaché au confort, et non à l'aventure. Frédéric a envie de cette richesse, il rêve, mais n'est pas ambitieux. [...]
[...] Lorsque le Flaubert change de paragraphe, il change de points de vue. Il fait une cristallisation : le regard se porte sur les détails à partir du panier à ouvrage va faire une fixation et va se poser des questions. Il veut tout connaître sur elle, et cela passe par des choses matérielles. Mme Arnould devient pour lui tout ce qu'il voit, mais aussi tous ceux qui ne voit pas. Il amplifie le portrait par les choses que Frédéric transforme en rêve. [...]
[...] Frédéric est séduit par ce personnage qui en impose, très pragmatique : l'art est d'abord un marché Oxymore : arts industriels Il ne lésine pas sur la pub, son nom apparaît en grand et gros. Il se présente comme le propriétaire boulevard Montmartre, possède un domestique. M. Arnaud est mouvementé, alors que Frédérique est immobile. M. Arnault est un voyageur pittoresque, bourgeois, marchands, il porte une chemise de calicot : coton, chemise simple sans grande valeur. Le troisième personnage et Mme Arnould, elle est en contraste avec les autres, éloignés. En opposition avec son mari, elle a bon goût. Nous voyons les personnages à travers Frédérique, une focalisation interne, mais externe début. [...]
[...] Il est immobile, c'est un trait de son caractère, l'attentisme, il est passif. Il pense que le bonheur se mérite, alors il attend. C'est une caricature du jeune romantique : attitude physique, imbu de sa personne. Sa mère décide pour lui, elle l'envoie au Havre. Il prend son temps, passe par la route la plus longue. Il ne prend pas d'initiative, retourne chez sa mère. Il pense à sa chambre, considère Paris comme loin, là-bas c'est un horizon rêvé, un projet on ne peut plus vaste et vague. [...]
[...] Arnaud cesse la rêverie, en déclarant ma femme et le prêtre Ce qui est un signe d'appartenance. Conclusion Cet incipit prévient que Frédéric est tourné vers le passé. C'est un voyage à l'envers, une histoire déjà avortée. Il y a beaucoup d'indices du romans réaliste : le bateau, les rouages, les descriptions. Annonce de la structure : Frédérique, Mme Arnould, M. Arnaud qui est un obstacle, la figure de l'opposant. Son contraste à lui, son contraire. Tout le roman est basé sur une ironie pour Frédérique, une ironie à l'égard du héros de roman. [...]
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