Ce roman relate donc la vie d'Emma Bovary, jeune femme sentimentale de province, ayant été éduquée dans un couvent. Fascinée par ses lectures romantiques lui faisant croire à une vision lyrique de l'existence, elle rêve d'une vie qui correspondrait à ses désirs de jeune fille notamment grâce à son mariage, ce qui entraîna son insatisfaction face à la vie réelle : sa vie en couple est étroite et sans relief, son mari ne répond pas à ses attentes d'une vie pleine de péripéties et rythmée par la passion. On peut se demander comment Flaubert suggère que la lecture peut-être dangereuse (...)
[...] De même, on remarque que les livres que lit Emma sont tous parfaitement identiques. Tous ces ouvrages ont la même structure, même type d'histoire, le même calva, utilisent le même vocabulaire avec les mêmes champs lexicaux d'amour amours, amants, amantes (L.1) ; cœurs, serments, sanglots, larmes et baisers (L.3) ; Braves, vertueux (L. ce qui montre aussi la pauvreté de langage de ses lectures. Ils présentent également les mêmes répétitions, repérables grâce à la ponctuation et grâce à plusieurs énumérations telles que amours, amants, amantes, [ ] et qui pleurent comme des urnes à Jeanne d'Arc, [ ] et Clémence Isaure à Saint Louis [ ]du Béarnais à et aussi grâce au parallélisme de construction des deux subordonnées L : postillons qu'on tue à tous les relais, chevaux qu'on crève à toues les pages Tous ces romans manquent tous d'originalité. [...]
[...] On retient que pour Flaubert, il n'y a pas d'idéalisation, contrairement à Emma qui s'attend ce qu'elle a lue, elle sera par conséquent toujours déçue. Il nous préserve de l'attitude déséquilibrée d'Emma qu'on se doit d'éviter d'imiter son comportement Pour conclure, on retiendra que Flaubert nous démontre que la lecture peut-être dangereuse, en s'exprimant par l'intermédiaire du protagoniste d'Emma. Cette dernière est l'incarnation même de la naïveté : elle lit constamment les mêmes romans romantiques, chose mauvaise et dépassé pour l'auteur. [...]
[...] Flaubert nous montre donc qu'Emma est une mauvaise lectrice, et il nous invite fortement à éviter un comportement identique. Deuxièmement, Emma est une lectrice aliénée, sous l'emprise de ses lectures. En effet, Elle vit littéralement par procuration, dans le monde lyrique de ses romans. Flaubert veut montrer qu'Emma s'illusionne en vivant par l'intermédiaire de ses romans, qu'elle veut vivre dans la peau des personnages des romans, d'où l'usage du conditionnel, exprimant le caractère irréel et le souhait Elle aurait voulut vivre (L. [...]
[...] Par ailleurs, la lecture d'Emma est marquée par la confusion. Elle amalgame toutes ses lectures en associant des choses qu'elle ne devrait pas, ce qui va créer un désordre. On remarque plusieurs énumérations des lignes telles que amours, amants, amantes, [ ] et qui pleurent comme des urnes à Jeanne d'Arc, [ ] et Clémence Isaure à Saint Louis [ ] du Béarnais à ce qui évoque l'idée d'accumulation dans l'esprit d'Emma. Cet entassement entraîne la confusion d'Emma : elle mélange beaucoup de choses et manque de cohérence, comme le prouve ça et là (L. [...]
[...] Fascinée par ses lectures romantiques lui faisant croire à une vision lyrique de l'existence, elle rêve d'une vie qui correspondrait à ses désirs de jeune fille notamment grâce à son mariage, ce qui entraîna son insatisfaction face à la vie réelle : sa vie en couple est étroite et sans relief, son mari ne répond pas à ses attentes d'une vie pleine de péripéties et rythmée par la passion. On peut se demander comment Flaubert suggère que la lecture peut- être dangereuse. [...]
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