Gustave Flaubert a vécu au XIXe siècle. Il naît le 12 décembre 1821 à Rouen et meurt le 8 juin 1880, emporté par une attaque d'apoplexie (attaque cérébrale). Il était âgé de cinquante-huit ans. De son vivant, on définit Flaubert comme étant le chef de file de l'école réaliste car il s'était donné pour objet d'étude la réalité sociale et historique. Il s'est beaucoup documenté pour écrire ses oeuvres afin de faire vrai. Il a eu une grande influence sur Maupassant (...)
[...] La parataxe, ellipse de lien logique, met en perspective le sous-titre Mœurs de province et, en parallèle, précipite la chute du roman. Le point d'orgue ironique il vient de recevoir la croix d'honneur résume et confirme ce qui précède : l'autorité le ménage, l'opinion publique le protège Le passé proche suggère la concomitance = simultanéité, de la consécration de Homais et de la tragédie des Bovary .on devine que la récente notabilité de Homais voue Charles à l'oubli. Conclusion (Incipit) : la description chez Flaubert n'est pas une pause dans le récit : elle éclaire celui-ci d'une pluralité de points de vue qui nous livrent le sens du texte. [...]
[...] L'évolution de Charles 1. Un nouveau : archétype de la médiocrité dans l'incipit Un enfant au chp.1 qui annonce déjà l'adulte : timidité, lourdeur, incapacité, médiocrité intellectuelle. Archétype de la médiocrité Dévoilement progressif de ce personnage énigmatique car non désigné dès le début Symbolisme de la casquette (plus loin, attention tout dépend du passage sélectionné) : elle le caractérise : lourdaud et maladroit, elle est le destin de Charles Il est décrit dès le début du roman comme un imbécile, habillé sans élégance comme un paysan (cf. [...]
[...] Il est l'auteur de romans et de nouvelles : Madame Bovary (1857), Salammbô (1862), L'Education sentimentale (1869), Trois contes (1877). Madame Bovary de Flaubert est un roman réaliste du 19 ème siècle, paru en 1857. L'auteur y raconte les désillusions de son héroïne, Emma, épouse d'un officier de santé médiocre, et rêvant depuis toujours de luxe, de châteaux et à une vie pleine d'exaltation découverte dans ses lectures. Emma n'aime pas son mari Charles, elle a deux liaisons : Rodolphe et Léon, ruine son mari et finit par se suicider. [...]
[...] nous étudierons dans un premier temps le cadre spatio - temporel dans un second temps la personnalité de Charles et son évolution du début à la fin et dans une troisième partie : le regard ironique de Flaubert On pourrait aussi étudier : l'ironie de Flaubert dans l'incipit et le dénouement et le pathétique de Charles dans le dénouement 2 Intro générale : le personnage ouvre et clôt le roman, l'incipit annonce déjà la fin du roman I. Le cadre spatio-temporel dans l'incipit et le dénouement 1. [...]
[...] nombre de lignes) et à un accroissement d'événements. Cette accélération atteint son paroxysme à la fin : aucune indication du déroulement, aucun détail. On passe très rapidement de la succession (vente) au voyage de l'enfant, puis à la mort de la grand-mère, puis au transfert de l'enfant (comme un objet), puis à sa transformation en ouvrière d'usine. Ainsi grâce au procédé de l'ellipse on assiste à un extraordinaire resserrement du temps : plus d'une année chargée d'évènements décisifs en quelques lignes seulement L'ironie de Flaubert On peut déduire de ces remarques que le romancier Flaubert, à travers le narrateur est maître du temps, avec lequel il joue, qu'il utilise à sa guise en sélectionnant ce qu'il veut privilégier, sans chercher à en rendre la totalité. [...]
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