Commentaire composé sur un extrait du chapitre 6, 1ère partie du roman de Flaubert, Madame Bovary. Celui-ci commence par une introduction sur le roman, puis analyse paragraphe par paragraphe le chapitre.
[...] 4ème paragraphe Emma se plait dans l'atmosphère de la confession. Elle se croit appeler à une vocation mystique (elle se croit amoureuse du Christ). Elle prend comme héroïnes les saintes et ne se rend pas compte qu'elle joue la comédie. Elle inventait de petits péchés ( situation confuse (pénombres/cierges/atmosphère trouble) Emma s'y plait. Elle est séduite non pas par le sens du sermon, mais par les mots (mariage, époux, amant céleste). Emma est alors parfaitement heureuse douceurs inattendues Elle est séduite dans la religion par tout ce qui est extérieur (apparences visuelles, auditives) ( plaisirs non de l'âme mais du corps. [...]
[...] Le couvent pour Flaubert est comme la prison. Pour Stendhal, dans La Chartreuse de Parme, Fabrice n prison se sentait heureux. Emma au couvent ne côtoie que des prêtres, des religieuses. Elle se fait une fausse idée de la religion ; elle n'a aucun élan mystique. Elle n'est séduite que par les aspects mineurs de la religion (signes, images, vitraux, croix etc.) La religion lui plaît que dans la mesure où elle lui apporte des plaisirs langueur mystique (plus de langueur que de mysticisme) provoqués par toutes les images qui l'entourent, les parfums Emma apparaît très accessible à l'émotion (sensualité). [...]
[...] Madame Bovary Gustave Flaubert, publia cet ouvrage après de très longues années de rédaction. L'analyse en est d'autant plus profonde et suggestive. Le souci de la précision se fait dûment sentir. Pour écrire un roman, Flaubert d'inspire d'un fait divers (l'histoire de la famille Delamare). A cette histoire il ne fait qu'ajouter ses propres souvenirs de jeunesse, l'histoire de sa liaison orageuse avec Louise Colet et ses sentiments personnels. Etude du texte Emma Rouault, fille d'un cultivateur aisé, a épousé le médiocre officié de santé, Charles Bovary. [...]
[...] Flaubert fait ici une satire de la littérature pseudo-romantique. Tout comme Emma, il a lui aussi goûté à cette littérature d'où le rejet. Ce paragraphe sert d'ouverture. Déception d'Emma après l'éducation qu'elle a reçue. 2ème paragraphe Agée de 13ans, Emma va au couvent. Son père l'accompagne et les voilà auparavant dans une auberge. C'est la première fois qu'Emma se rend en ville. Au lieu de regarder autour d'elle pour savoir ce qu'est la vie, elle s'intéresse au contraire aux images dessinées sur son assiette. [...]
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