En finir avec Eddy Bellegueule, Les Manières, Edouard Louis, autobiographie, virilité, homosexualité, stéréotypes, comportement parental
Edouard Louis est un jeune écrivain français, également traducteur, né le 30 octobre 1992. L'auteur sort diplômé en 2014 de l'École normale supérieure de la rue d'Ulm. À l'origine, Edouard Louis s'appelait Eddy. Seulement, ses amis considèrent qu'Eddy ne peut être qu'un surnom, et l'appellent alors Edouard. L'auteur obtient en 2013, l'autorisation de changer son prénom, et devient officiellement Edouard Louis. Le roman a fait l'objet d'une traduction dans vingt langues. L'ouvrage fait également l'objet de polémiques : l'auteur y décrit son milieu d'origine et sa famille de manière peu flatteuse.
[...] Effectivement, ses parents lui attribuaient des surnoms comme « gonzesse ». Ce terme évoque de manière péjorative les femmes. Or, Edouard Louis est un homme. Ainsi, ses parents remettaient en question sa virilité de manière peu cachée, et peu sympathique. Eddy enfant se voit comme un monstre, et pense que ses parents le voient ainsi également. Une phrase, la plus notable de l'extrait, est certainement « [m]es parents tentaient avec acharnement de me remettre sur le droit chemin ». Cela semble ainsi signifier que le petit garçon qu'était Eddy, Edouard, n'était pas sur le chemin que ses parents souhaitaient le voir emprunter. [...]
[...] Au-delà des mots, le ton employé pour les rendre audibles peut également marquer fortement la personne destinataire de tels termes. Le dégoût semble être le sentiment prédominant chez les parents d'Edouard, qui le ressent tout du moins comme tel. Au-delà des paroles employées, les regards utilisés par les parents d'Edouard pour poser les yeux sur leur fils sont également lourds de sens. « Les regards de plus en plus pesants » ; « la terreur » sont des termes forts et des ressentis qui peuvent totalement affecter la vie d'un jeune garçon ou d'un jeune homme. [...]
[...] Ainsi, comment s'illustre l'autobiographie à travers « En finir avec Eddy Bellegueule » d'Edouard Louis ? Nous allons, à travers une première partie, abordant les aspects inscrivant l'œuvre d'Edouard Louis dans la catégorie des romans autobiographiques. La seconde partie de notre étude analysera quant à elle les peurs engendrées par le comportement des parents d'Eddy. Un parcours semé d'embuches Edouard Louis, l'auteur, est également le personnage principal de l'ouvrage. Premièrement, la première personne du singulier est employée, notamment dans l'extrait que nous analysons aujourd'hui, issu du chapitre livre 1. [...]
[...] Ensuite, des expressions employées par les parents d'Edouard, notamment par sa mère, ont marqué le jeune auteur. La mère de l'auteur mentionne donc « J'ai des couilles moi, je me laisse pas faire. ». Cela sous-entend donc que malgré les testicules dont l'auteur est à première vue affublé, sa mère remet en cause sa virilité et l'utilité qu'il semble en faire. Seulement, ne pas se laisser marcher sur les pieds n'a à priori rien à voir avec les attributs masculins : une femme peut également ne pas se laisser marcher dessus, sans pour autant faire preuve d'autant de vulgarité dans ses propos. [...]
[...] En finir avec Eddy Bellegueule - Chapitre livre I « Les Manières » Edouard Louis (2014) Comment s'illustre l'autobiographie à travers ce texte ? « Tout art est autobiographique [ . ] » est une citation de Federico Fellini. Ce dernier gravite dans le monde du cinéma, notamment historique, tout en gardant l'imaginaire et le fantasme au centre des thématiques. La religion est également un domaine ayant fortement affecté son œuvre. L'autobiographie comme art est mentionnée à travers la citation de Federico Fellini. [...]
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