Commentaire composé sur l'Acte II scènes 24-25-26 de la pièce de théâtre de Beaumarchais intitulée Le Mariage de Figaro.
[...] Beaumarchais, Le Mariage de Figaro Acte II scène Introduction : Ce texte se situe au milieu de la pièce. Le comte vient de se faire tromper par la comtesse : ayant reçu un billet indiquant qu'un inconnu lui donna rendez-vous, il la soupçonnait mais la comtesse réussit à le duper. Dans ces trois scènes, Suzanne et la comtesse font le point sur la situation, la comtesse propose un autre plan. Nous verrons d'abord les relations entre Suzanne et la Comtesse, ensuite nous nous intéresserons à l'intérêt dramatique de ces scènes et enfin nous étudierons les rapports hommes/femmes. [...]
[...] De plus, les deux femmes rejettent aussi Figaro de leur plan (l.33). 2). Une force d'attraction et d'amour. Malgré ce rapport conflictuel, on ressent que les deux femmes sont attirées par deux hommes. Suzanne aime Figaro et chercher à aider la Comtesse tout simplement pour que son mariage ait lieu. La comtesse est très attirée par Chérubin (scène 25). Les Hommes sont donc piégés néanmoins aimés. Conclusion : Ce texte a un intérêt dramatique primordial puisque c'est un tournant dans la pièce. [...]
[...] L'importance du personnage de Chérubin. Cette scène met par ailleurs en valeur l'attrait qu'a la Comtesse pour Chérubin : scène 24, la seule chose qui l'importe est le sort de Chérubin (l.7 et 15). C'est grâce à ce personnage que le plan est sûr à présent puisque du fait qu'il soit presque démasqué par le comte, la comtesse ira d'elle-même au rendez-vous et sera sûre de ce qu'elle verra. Le ruban montre que la Comtesse s'approprie Chérubin : Chérubin le vole à Suzanne, elle s'en sert comme pansement. [...]
[...] Malgré cette relation de complicité, Beaumarchais fait ressentir que Suzanne reste la servante de la Comtesse. En partenariat avec www.bacfrancais.com Tout d'abord, on notera que Suzanne revient dans son rôle de servante, lorsqu'elle cherche à cacher Chérubin, pour accomplir les volontés de sa maîtresse (l.17). De plus, la Comtesse parle assise dans sa bergère alors que Suzanne reste debout, ce qui montre la supériorité de la Comtesse. Enfin, lorsque Suzanne fait l'éloge de l'idée de la Comtesse, elle lui baise la main à la fin, ce qui est un acte de soumission. [...]
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