La nature a des couleurs (gazons verts, marronniers verts) ; couleurs et sons se confondent : gazons verts / chants, marronniers verts / ss les marronniers verts les alertes fillettes [assonance en (è)], évoque chant ou cris des fillettes.
Métaphore qui ft passer d'1 monde à l'autre : fumant des roses (cf. haschich, par opposition au mode de « fumer » des B (= consommation ridicule, avec allusion à contrebande, encore une forme de commerce(=bourgeois) même si illégal) ;
ici poésie= vraie contrebande : elle transfère les choses d'un monde à l'autre. Car on n'a pas le droit de « fumer une rose », nous dit le dictionnaire).
[...] D'ailleurs maints vers commencent sur le je : - Moi, je suis ; Vers moi ; Je ne dis pas ; Je suis, sous ; J'ai bientôt ; Je reconstruis ; - Et je sens . + Thèmes de la nature registre lyrique) A l'inverse de tt ça, les B. n'ont pas d'individualité (il faudrait une vraie conscience pour ça). Ils se définissent par groupe, par catégorie sociale (les bourgeois, des rentiers, les gros bureaux, des clubs d'épiciers) ; au singulier : le gadin / Le notaire 7 / paradoxalement l'article défini singulier ici (désignant une catégorie, un type en soi) est encore plus généralisant et déshumanisant. [...]
[...] Mais elle est aussi vivante pcq il y a la femme (et donc l'amour). II. La femme Chez B : grosses dames, leur poids, leur inertie avec à côté de la lourdeur, l'idée de difficulté, renforcée par lexique (traînent) et rythme appesanti par e muets et syllabes longues dans 2ème hémistiche vers 10 ( traînent leurs grosses dames) ; sans chair visible, on ne devine qu'une masse, sinon des volants, partie d'habillement, dt l'évocation renvoie encore à l'argent : réclames. [...]
[...] On est pratiquement ds la caricature .Et il y a de plus qqch de paradoxal : le symbole n'est pas là pour permettre le passage du monde concret au monde abstrait ; mais au contraire il sert à représenter la richesse matérielle, à signifier la valeur concrète de l'argent, comme dominant tt le reste. De l'autre côté nous avons les symboles vrais, ceux du poète, dépassant la fonction du symbole au sens strict (ici : symbolisme) pour atteindre à la ténébreuse et profonde unité de l'esprit, des sens, des forces de la vie et de la nature. [...]
[...] Mais justement 2 sens possibles à ce titre : o chez les B. il s'agit d'aller à la musique co on va à la promenade pour se faire voir ; l'attitude par rapport à la musique elle-même est ou indifférente ou négative (on en souligne les couacs) ; de toute façon est-ce bien de la musique ? il s'agit d'1 orchestre militaire o chez le poète, il s'agit d'un hymne à la musique pour la musique, la vraie, pas celle qui porte un uniforme et qui se définirait par les seules apparences (orchestre), mais la musique que font les feuilles ds les arbres, les chants des donzelles et les vers du poète. [...]
[...] Nature contractée, mutilée v2 : square où tout est correct, les arbres et les fleurs : o hémistiche renforcé par allitération occlusive laryngale tout est carré o arbres, fleurs : terme général, presque abstrait o strucure du vers : emprisonnement ds prison du square. Jardin : seule allusion à nature (ds les 5 1ères strophes) après 1er quatrain, et c'est encore une nature domestiquée. Chez le poète : la nature a des couleurs (gazons verts, marronniers verts) ; couleurs et sons se confondent : gazons verts / chants, marronniers verts / ss les marronniers verts les alertes fillettes [assonance en évoque chant ou cris des fillettes. Métaphore qui ft passer d'1 monde à l'autre : fumant des roses (cf. [...]
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