L'auteur utilise sa plume comme une arme : Affirmation de la première personne : « Je veux » : volonté clairement énoncée.
+ Utilisation du verbe « peindre » : Volonté d'imposer au lecteur des images.
- Premier frère : Esaü : Le Catholicisme :
Qualités : « fort », mais « orgueilleux ».
« Empoigne les deux bouts » ; Veut assassiner son frère le Protestantisme : « Voleur acharné » (...)
[...] + Utilisation du verbe peindre : Volonté d'imposer au lecteur des images. Premier frère : Esaü : Le Catholicisme : Qualités : fort mais orgueilleux Empoigne les deux bouts ( Veut assassiner son frère le Protestantisme : Voleur acharné = A la recherche de chair Vers 8 : Allitération en dentales ( Violence / dégoût de l'auteur. Au sein du même vers : Mise en parallèle avec le doux lait = vie / amour. Dernière étape : Esaü est prêt au suicide pour tuer son frère. [...]
[...] + Juste colère = colère méritée ( Idée reprise. Le combat : A partir du vers 15 : anaphore en Ni + gradation Soupirs cris pleurs Triple demande de l'arrêt des combats ( Chiffre religieux : Trinité. + Rythme saccadé : une proposition par hémistiche. Les personnages : Triple allégorie : France = mère / Deux frères = Protestantisme & Catholicisme. Deux religions ne sont pas énoncées : Au lecteur de les déterminer ( Eviter la censure ? Deux frères antagonistes : Premier : Champ lexical de la violence ( Catholicisme. [...]
[...] Répartition des rôles pas étonnante : d'Aubigné protestant ( protestantisme = Victime. Vers 11 : Jacob se défend et entre en conflit ( COMBAT. II- Le combat : Violence : Combat fratricide, symbolise les guerres de religions. Vers 14 : France = lieu du combat ( Victime du conflit : c'est elle qui subit les conséquences. Deux champs lexicaux : Violence Colère ( Dimension violente et sanglante du conflit ( Dénonciation de l'horreur. + Images fortes : les frères se crèvent les yeux ( Aveuglement des religions. [...]
[...] Texte : Les tragiques, Misère page 47. Auteur : d'Aubigné TEXTE Je veux peindre la France une mère affligée, Qui est, entre ses bras, de deux enfants chargée. Le plus fort, orgueilleux, empoigne les deux bouts Des tétins nourriciers ; puis, à force de coups D'ongles, de poings, de pieds, il brise le partage Dont nature donnait à son besson l'usage ; Ce voleur acharné, cet Esaü malheureux, Fait dégât du doux lait qui doit nourrir les deux, ( Allitération en dentales : violence / dégoût Si que, pour arracher à son frère la vie, Il méprise la sienne et n'en a plus d'envie. [...]
[...] + Sonorités en accord : Allitérations en dentales (cf vers ( Dureté / atrocité. France = victime : Registre pathétique : Champ lexical de la tristesse. Idée confirmée aux vers 21 et 22 : la France est au bord de la mort, par la faute des deux religions. + Dernier quatrain au discours direct = rupture par rapport au reste du poème ( Effet de sentence. III- La position de l'auteur : Défense du Protestantisme : Blâme de Esaü ( Critique du catholicisme, utilisation de vocabulaire péjoratif. [...]
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