Le commentaire de texte à développer se situe dans la pièce de théâtre en cinq actes Les Femmes Savantes, une comédie de mœurs sur l'éducation des filles écrite en vers par Molière en 1672.
La pièce parle de l'histoire de Clitandre, qui après s'être épris d'Armande, préfère finalement jeter son dévolu sur sa sœur cadette Henriette. Les deux jeunes gens vont devoir affronter l'alliance de la sœur, de la mère, Philaminte et de la tante d'Henriette, Bélise, toutes trois gagnées à la cause de Trissotin, poète ridicule et vain qui profite de la prétention de ces dames pour tenir salon et arriver à ses fins. La mère d'Henriette désire qu'elle l'épouse, et que ce soit Armande qui se marie avec Clitandre, contre l'avis de celui-ci. Chrysale, le mari de Philaminte et père d'Armande et Henriette, se prétend le maître de la maison et affirme que les femmes doivent s'occuper du ménage et de rien d'autre ; cependant, il a du mal à contredire sa femme quand celle-ci prend ses décisions. Ariste, oncle d'Henriette, se range de son côté, et fait croire à la faillite de la famille pour connaître les intentions de Trissotin et de Clitandre. A cette annonce, le faux poète se retire, et l'amoureux redouble d'ardeur auprès d'Henriette. Tout rentre dans l'ordre, et il ne reste à Armande que la philosophie pour la consoler.
[...] De ce monde céleste, patrie des belles âmes (v. 1201) et domaine de l'esprit (v. 1211), tout ce qui touche à une réalité terrestre est non seulement banni, mais considéré comme répugnant : amour grossière sales désirs en un lieu où les corps n'entrent pas en apostrophant Clitandre chez vous ; l'attirail des nœuds de la matière montre également tout le pédantisme de femme savante : son détachement spirituel ; ce refus du charnel, du corps, des sens caractérise la prude, la dévote et l'hypocrite ; la censure cache peut-être un aveu, car Armande va s'offrir à Clitandre, mais il sera trop tard, et ce qu'elle refoule en elle-même apparaîtra dans la réplique suivante à 40). [...]
[...] Ariste, oncle d'Henriette, se range de son côté, et fait croire à la faillite de la famille pour connaître les intentions de Trissotin et de Clitandre. A cette annonce, le faux poète se retire, et l'amoureux redouble d'ardeur auprès d'Henriette. Tout rentre dans l'ordre, et il ne reste à Armande que la philosophie pour la consoler. Deux clans vont alors s'opposer devant le notaire demandé pour les noces et l'on craint que le faible Chrysale ne cède devant la volonté de sa femme, quand on apprend que la famille est ruinée. [...]
[...] Commentaire de texte : les Femmes Savantes - Molière Le commentaire de texte à développer se situe dans la pièce de théâtre en cinq actes Les Femmes Savantes, une comédie de mœurs sur l'éducation des filles écrite en vers par Molière en 1672. La pièce parle de l'histoire de Clitandre, qui après s'être épris d'Armande, préfère finalement jeter son dévolu sur sa sœur cadette Henriette. Les deux jeunes gens vont devoir affronter l'alliance de la sœur, de la mère, Philaminte et de la tante d'Henriette, Bélise, toutes trois gagnées à la cause de Trissotin, poète ridicule et vain qui profite de la prétention de ces dames pour tenir salon et arriver à ses fins. [...]
[...] Dans ce passage, Clitandre et Armande confrontent leur vision du sentiment amoureux alors qu'Armande reproche au jeune homme de l'avoir délaissée. Dans une première partie, nous développerons la conception de l'amour selon Armande, puis dans un deuxième moment, celle de Clitandre, deux conceptions qui constituent autant de points de vue diamétralement opposés. Dans une longue réplique de 24 vers, la sœur d'Henriette apostrophe Clitandre en reprenant la formule déjà utilisée par celui-ci au vers 1175 et évoque le sentiment amoureux où les thèmes de la beauté de la pureté renvoient à la perfection, à l'amour absolu. [...]
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