Littérature, liaisons dangeureuses, Laclos, les femmes, marquise de merteuil, madame de tourvel
Le XVIIIe siècle en France incarne l'arrivée de nouveaux philosophes apportant, le courant de pensée appelé « Les Lumières », et ayant pour base le principe de liberté.
Le roman épistolaire de Laclos, Les Liaisons dangereuses, bien que n'étant pas une œuvre «philosophique» au premier sens du terme s'inscrit dans ce courant de par les mœurs de certains personnages, qui pratiquent le libertinage, réfléchissent sur la société et sont le résultat de leurs propres réflexions.
[...] Ainsi, pour le Vicomte de Valmont, bien qu'étant naïves, pervertibles, les femmes sont également source de charmes, et objet de convoitise. Par ce biais, Laclos nous montre que dans la société de son temps, le plus faible n'est pas toujours celui que l'on croit, et attribue ainsi à la femme une importance nouvelle.Quand aux femmes les plus manipulatrices et les plus intelligentes, elles sont également à ses yeux l'objet de sa convoîtise, bien que reconnaissant leur intelligence, leur liberté, la valeur de leurs réflexions. [...]
[...] CaretteMaud-CécileTL1 Sujet de synthèse:Les femmes dans Les liaisons dangereuses de Le XVIIIième siècle en France incarne l'arrivée de nouveaux philosophes apportant le courant de pensée appelé Les Lumières et ayant pour base le principe de liberté. Le roman épistolaire de Laclos, Les Liaisons dangereuses, bien que n'étant pas une œuvre philosophique au premier sens du terme s'inscrit dans ce courant de part les mœurs de certains personnages, qui pratiquent le libertinage, réfléchissent sur la société et sont le résultat de leurs propres réflexions. [...]
[...] Enfin, nous pouvons dire que Laclos accorde aux femmes dans Les Liaisons dangereuses une place nouvelle, plus importante, puisque le roman s'ouvre et se ferme par une lettre féminine. La liberté doit donc être reconnue par ses contemporains pour les deux sexes. Il prône ainsi l'égalité, dans les droits comme dans les punitions, puisqu'à l'égal des hommes dans le roman, chaque femme ayant commis un impair est punnie par les hommes, comme devrait l'être, aux yeux de Laclos, la société de son temps. [...]
[...] Valmont, tout comme Merteuil, considère qu'il existe deux catégories de femmes dans la société, bien qu'il ait une vision des choses relativement différente de la sienne.En effet, les femmes les plus naïves n'incarnent pas seulement la sottise à ses yeux, il les considère comme un objet de désir. Il ne voit pas dans la séduction qu'une manière de punir, mais également de pervertir, d'obtenir la femme qu'il convoite. Il considère la séduction comme un art, et la femme comme une oeuvre qu'il faut pervertir pour qu'elle soit achevée. [...]
[...] A ses yeux, ces femmes représentent tout ce qu'elle méprise. Elles sont prisonnières de leur éducation, des conventions sociales, de la pruderie, de leurs émotions, en ce sens qu'elles se donnent l'image de femmes pieuses, fidèles à leur mari, et n'étant pas adeptes du plaisir de la chair, mais n'opposant pour autant aucune résistance à des séducteurs tels que Valmont, qui n'ont besoin que de quelques discours pour parvenir à leurs fins. Elles s'opposent ainsi à la notion même de liberté, n'ayant aucune réflexion propre, se fixant des principes donnés au hasard, reçus sans examen et suivis par habitude dictés par la religion sans même faire l'objet d'une réflexion . [...]
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