Léopold Sédar Senghor est un poète, écrivain et homme politique sénégalais. Il est né à Joal, petite ville côtière située au sud de Dakar, le 9 octobre 1906. Senghor commence ses études au Sénégal à Ngazobil, puis à Dakar. Il obtient ensuite son baccalauréat. Passionné par la littérature française, il s'installe en France en 1928 pour y poursuivre ses études supérieures. Après plusieurs tentatives au concours d'entrée de l'Ecole Normale Supérieure, il réussit et démarre alors sa carrière d'enseignant. En compagnie du Martiniquais Aimé Césaire et du Guyanais Léon Gontran Damas, il créa en 1934 la revue contestataire « L'étudiant noir ». C'est dans ces pages qu'il exprimera pour la première fois sa conception de la négritude. Selon lui, c'est l'ensemble des valeurs culturelles du monde noir, telles qu'elles s'expriment dans la vie, les institutions et les œuvres des Noirs. En 1939, il est enrôlé dans l'armée française. Un an plus tard, il est arrêté et fait prisonnier par les Allemands à La Charité-sur-Loire. Il échappe à la mort du fait de sa couleur de peau, un massacre purement raciste nuirait à l'honneur de l'armée allemande. Senghor passera deux ans dans les camps de prisonniers, temps qu'il consacrera à la rédaction de poèmes. Il est finalement libéré en 1942 pour cause de maladie.
Il reprend alors ses activités d'enseignant et participe à la résistance. Au lendemain de la guerre, Senghor est élu député de la circonscription Sénégal-Mauritanie à l'Assemblée nationale française où les colonies viennent d'obtenir le droit d'être représentées. De poste en poste, il reste un fervent défenseur du fédéralisme pour les États africains nouvellement indépendants. Il est élu le 5 septembre 1960 à la présidence de la toute nouvelle République du Sénégal. Il démissionnera au terme de son cinquième mandat en décembre 1980. Mort le 20 décembre 2001 à Verson en France, Senghor restera le symbole de la coopération française en Afrique pour les uns ou du néo-colonialisme français pour les autres, ainsi que le grand représentant de la poésie symboliste fondée sur le chant de la parole incantatoire. Ses œuvres sont construites sur l'espoir de créer une Civilisation de l'Universel fédérant les traditions par delà leurs différences ; on retrouve notamment « Chants d'ombre » (recueil de poèmes, 1945), « Ethiopiques » (recueil de poèmes, 1956), « Nocturnes » (recueil de poèmes, 1961) ou encore l'hymne sénégalais et « Femme noire ».
Ce commentaire littéraire portera sur l'étude de ce dernier poème. Senghor dans celui-ci nous brosse le portrait d'une femme noire.
[...] Il faut préciser que si l'auteur ne sépare pas complètement les deux portraits (c'est à dire un portrait par strophe, cela aurait amené à mettre le vers Et ta beauté qui me foudroie en plein cœur, comme l'éclair d'un aigle dans la seconde strophe), c'est parce qu'il veut les lier (pour simplifier, Senghor pense que la femme noire du poème est mère et amante à la fois, et non l'une ou l'autre). Ce nouveau portrait permet d'être différencié grâce à la différence entre l'amour d'un enfant pour sa mère et l'amour d'un homme pour sa maîtresse. En effet, la beauté qui le foudroie en plein de cœur ne peut être ressentie que par un homme d'âge mûr. Le lecteur peut ressentir une certaine violence, chose qu'on ne trouverait pas dans les pensées d'un enfant. [...]
[...] Il reprend alors ses activités d'enseignant et participe à la résistance. Au lendemain de la guerre, Senghor est élu député de la circonscription Sénégal- Mauritanie à l'Assemblée nationale française où les colonies viennent d'obtenir le droit d'être représentées. De poste en poste, il reste un fervent défenseur du fédéralisme pour les États africains nouvellement indépendants. Il est élu le 5 septembre 1960 à la présidence de la toute nouvelle République du Sénégal. Il démissionnera au terme de son cinquième mandat en décembre 1980. [...]
[...] Ses œuvres sont construites sur l'espoir de créer une Civilisation de l'Universel fédérant les traditions par delà leurs différences ; on retrouve notamment Chants d'ombre (recueil de poèmes, 1945), Ethiopiques (recueil de poèmes, 1956), Nocturnes (recueil de poèmes, 1961) ou encore l'hymne sénégalais et Femme noire Ce commentaire littéraire portera sur l'étude de ce dernier poème. Senghor dans celui-ci nous brosse le portrait d'une femme noire. Il s'agira d'analyser ce portrait afin de démontrer une progression du texte liée à différentes formes de la femme. Il s'agira ensuite de repérer les caractéristiques de l'écriture de Senghor. Il faudra alors étudier ce qu'il fait de la poésie française et donc ce qu'il advient de la poésie de la négritude. [...]
[...] Ensuite, la phrase refrain a changé ; Femme nue, femme noire qui représentait la nudité de la mère à la naissance ainsi que la couleur de peau qu'elle donnait, s'est transformé en Femme nue, femme obscure Le lecteur peut comprendre par ce changement, l'apparition d'un nouveau côté de la femme. La nudité de la femme ne représente plus ici la fécondité mais la sexualité. Dans le second vers de cette strophe, l'auteur met en valeur l'attirance de cette femme Fruit mûr à la chair ferme, sombres extases du vin noir Senghor exprime ici un plaisir procuré à l'idée de cette femme. Pour cela, il utilise certains mots en rapport à des aliments qui mettent en valeur l'idée du plaisir fruit mûr extase et vin par exemple). [...]
[...] Femme noire de Léopold Sédar Senghor Léopold Sédar Senghor est un poète, écrivain et homme politique sénégalais. Il est né à Joal, petite ville côtière située au sud de Dakar, le 9 octobre 1906. Senghor commence ses études au Sénégal à Ngazobil, puis à Dakar. Il obtient ensuite son baccalauréat. Passionné par la littérature française, il s'installe en France en 1928 pour y poursuivre ses études supérieures. Après plusieurs tentatives au concours d'entrée de l'Ecole Normale Supérieure, il réussit et démarre alors sa carrière d'enseignant. [...]
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