La Femme gelée, Annie Ernaux, épouse, vie quotidienne, couple soudé, vie de jeune adulte, mari, femme, mariage, vie de couple, schéma traditionnel, commentaire de texte
Annie Ernaux est une auteure contemporaine, née le 1er septembre 1940 en Normandie. Professeure de lettres, elle développe des oeuvres autobiographiques, tout comme l'extrait proposé ici à notre analyse. Le roman, de facture autobiographique, La femme gelée, paru en 1981, nous raconte son point de vue de jeune femme récemment mariée. En prise avec un lourd héritage patriarcal, elle se retrouve en charge des tâches domestiques, seule dans sa cuisine.
[...] Le rapport qu'entretient la narratrice avec la nourriture La fermeture du Restaurant Universitaire durant l'été force la jeune femme cuisiner. Nous remarquons que la narratrice passe dans une focalisation interne, grâce à l'utilisation de la première personne « je ». Elle nous relate sur le mode de la confidence, une scène de la vie quotidienne, « Midi et soir je suis seule devant les casseroles. » ligne 11, qui se révèle à la fois répétitive et monotone. « Aucun passé d'aide culinaire dans les jupes de maman » ligne 12 nous explique de la narratrice n'a pas eu d'apprentissage de sa mère dans une cuisine. [...]
[...] « ensemble » ligne « l'image attendrissante du jeune couple moderno-intellectuel » ligne 3 dans une focalisation externe, ce couple semble parfait et le bonheur semble au rendez-vous. Nonobstant ce cliché du couple parfait, une différence éclate, il faut dire que le restaurant universitaire est fermé l'été. « Elle avait démarré, la différence. » ligne 10, l'un reste concentré à travailler tandis que l'autre interrompt son travail et se lève. La jeune femme est d'autant plus choquée, car elle avait l'habitude de voir son père dans la cuisine « Je revoyais mon père dans la cuisine. » ligne 16. Leurs habitudes culturelles ne sont donc pas les mêmes. [...]
[...] La Femme gelée – Annie Ernaux (1981) – Comment l'épouse narratrice relate-t-elle une scène de la vie quotidienne ? La Femme gelée - Annie Ernaux (1981) - Comment l'épouse narratrice relate-t- elle une scène de la vie quotidienne ? Annie Ernaux est une auteure contemporaine, née le 1er septembre 1940 en Normandie. Professeure de lettres, elle développe des œuvres autobiographiques, tout comme l'extrait proposé ici à notre analyse. Le roman de facture autobiographique, La Femme gelée, paru en 1981, nous raconte son point de vue de jeune femme récemment mariée. [...]
[...] Effectivement, Annie Ernaux ajoute « Non je n'en ai pas vu beaucoup d'hommes peler des patates. » Ligne 19 le vocabulaire utilisé est volontairement argotique à connotation péjorative « patates » est un avant- goût amer de l'injustice. Le sentiment d'injustice, nous est révélé grâce au monologue intérieur et au style indirect libre de la phrase ligne 14 « Pourquoi de nous deux suis-je la seule ». Dans la situation factuelle, le mari n'est pas nommé : il reste un figurant sur une scène intérieure dont la narratrice est personnage principal. Celui-ci est le récipiendaire d'un héritage qui lui est favorable. La jeune femme s'interroge « Au nom de quelle supériorité » ligne 16 mais ne se révolte pas. [...]
[...] Il faut dire que dans les souvenirs heureux de la petite fille il y avait « nourriture-décor » ligne 24, « les boîtes de conserve » ligne 24, « les bocaux multicolores » ligne 24, la nourriture était facile d'accès, abondante et jolie à regarder. « De plus, la nourriture » était associée dans son enfance à des surprises « la nourriture surprise » ligne 25 de sorte qu'a la nourriture familiale s'ajoutait la nourriture plaisir celle de la découverte et de l'exotisme. Ses souvenirs d'enfance contrastent avec sa vie actuelle de jeune adulte. II. Les rapports de ce couple récemment marié Sa vie de jeune adulte est en effet bien différente de son enfance, c'est une femme récemment mariée que nous présente le récit. [...]
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