En effet, nous analysons ici, le dernier chapitre de la troisième partie du roman. A travers ce chapitre que l'on pourrait caractériser comme « Le suicide de Boris », nous tenterons d'étudier l'importance du suicide de Boris. Pour cela avant tout nous tenterons de montrer en quoi le début du chapitre ressemble fortement à une pièce de théâtre (I). Dans un second temps, nous montrerons comment la mort de Boris est en quelque sorte le triomphe du Diable, ce personnage emblématique de l'oeuvre (II). Enfin, à quoi correspond le suicide de Boris dans les Faux-monnayeurs (III) (...)
[...] On a encore besoin de vous pour le final. ? Cette volonté suicidaire ne se retrouve-t-elle pas dans les gènes de cette famille ? Tout cela annonce le suicide de Boris. Il y a ici un théâtre cruel envers les personnage, un espèce de Théâtre de la cruauté à la Artaud, ce théâtre qui pousse les personnages au bout de leur limite, la catharsis se déclenche alors chez Boris mais aussi chez le lecteur qui assiste à la tragédie. Par delà cette théâtralité, la mort de Boris paraît symbolique dans l'œuvre. [...]
[...] En effet, le suicide comme fait-divers crée un fossé entre Gide et Edouard. Edouard n'aime pas les faits-divers, nous l'avons vue. Tandis que pour Gide, les faits-divers l'intéressent fortement. Gide fait exprès ici d'aimer les faits-divers pour bien montrer qu'il n'est en rien comparable à Edouard. A partir de là, nous pouvons parler du suicide d'Edouard en plus du suicide de Boris. En effet, par le suicide de Boris, en parallèle apparaît le suicide d'Edouard, par le fait de ce dénouement, cette fin tragique reste mystérieuse. [...]
[...] En effet, nous analysons ici, le dernier chapitre de la troisième partie du roman. A travers ce chapitre que l'on pourrait caractériser comme Le suicide de Boris nous tenterons d'étudier l'importance du suicide de Boris. Pour cela avant tout nous tenterons de montrer en quoi le début du chapitre ressemble fortement à une pièce de théâtre Dans un second temps, nous montrerons comment la mort de Boris est en quelque sorte le triomphe du Diable, ce personnage emblématique de l'œuvre (II). [...]
[...] Il y a une espèce de chiasme avec le début, le début s'oppose cependant à la fin sur ce schéma : Fugue de la famille pour se rechercher dans l'amitié- échec et retour à la famille. La mort va en quelque sorte rassembler tous les personnages, comme lors d'un enterrement. Nous constatons donc, que le suicide de Boris met en place beaucoup de choses, nous le remarquons dans ce chapitre. Cependant, quel est réellement le sens profond à donner à ce suicide dans Les Faux-Monnayeurs ? Et en quoi ce dernier chapitre, notamment le dernier paragraphe du livre pourrait être une sorte de relance du roman, une suite possible au livre Les Faux- Monnayeurs ? [...]
[...] La gestuelle se retrouve au moment où le coup part : Le coup partit. Boris ne s'affaissa pas aussitôt. Un instant, le corps se maintint, comme accroché dans l'encoignure ; puis la tête, retombée sur l'épaule, l'emporta ; tout s'effondra le narrateur nous décrit tout, les moindres détails. Nous sommes en présence d'une espèce de tragédie grecque. Philippe lui est terrorisé. Ce qui renforce l'idée de théâtralité dans cette scène, c'est le respect des trois unités que l'on retrouve au théâtre : la scène se déroule à la fin de l'étude (unité de temps) ; dans une salle d'étude (unité de lieu) et nous assistons au défi, l'épreuve d'admission de Boris (unité d'action). [...]
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