Commentaire comparé (niveau Lycée) des chapitres 1 et 6 de la deuxième partie de l'oeuvre d'André Gide Les Faux-Monnayeurs. Celui-ci traite le sujet du roman et des personnages et la vision du monde de l'homme à travers la comparaison des lettres de Bernard et d'Olivier.
[...] À la fin, le narrateur précise que c'est le défaut qu'il l'a fait écrire : Ces lignes [ ] de cette lettre de parade était toute dictée par le dépit Olivier mentionne à plusieurs reprises l'impact de la lettre de Bernard : la lecture de ta lettre ; après avoir lu ta lettre ; dans laquelle ta lettre fait allusion Or si la lettre de Bernard a fait tant d'impact, c'est parce qu'Edouard est l'enjeu de la concurrence. Il n'est jamais question d'Edouard dans la lettre d'Olivier qui est substitué par la figure de Passavant de façon excessive. [...]
[...] INTRODUCTION Les Faux-Monnayeurs est le titre d'un roman écrit par André Gide en 1925. L'auteur dira de cette œuvre que c'est le seul roman qu'il ait jamais écrit. Ce roman est considéré comme l'un des plus importants du XXème siècle, précurseur du mouvement littéraire Le Nouveau Roman. À la fin de la première partie, Edouard a pris Bernard comme secrétaire et s'est donc engagé auprès de la Pérouse à aller chercher Boris en Suisse à Saas-Fée. Il emmène avec lui Laura dont la situation reste problématique. [...]
[...] C'est au lecteur de lire entre les lignes et de percevoir la vérité des sentiments au-delà des mots. Objet d'étude : Le Roman et ses personnages Vision de l'Homme et du monde ) ( ) ª È Ê Ü Ý Þ T b K g i F g j ˆ hé6? hQå6? [...]
[...] L'excitation se lit à travers de nombreuses hyperboles. Les manifestations physiques que mentionnent Bernard : ; L'éloge que Bernard fait parait déplacé, ce qui se veut être celui de son ami était celui de son oncle : tu ne m'avais pas menti Olivier en retour cherche lui aussi à susciter l'envie chez Bernard, pour cela il ne reprend pas les sujets évoqués et tente de prendre une position supérieure ; il met Passavant vis-à-vis d'Edouard. III Un malaise dans la communication Le malaise dans la communication se traduit par la présence de ces lettres au cœur du roman ; elle répond sans nul doute aux préoccupations de Gide entre sincérité et vérité au sein du langage. [...]
[...] Cette lettre est donc bien guidée par une impulsion narcissique et doute sur la nécessité de s'épancher. Alors que la lettre d'Olivier est dans la dissimulation des sentiments du personnage : cette lettre de parade L'éloge de Passavant est donc forcé comme le suggère les expressions laudatives. Les mots d'Olivier peuvent avoir un sens inverse, un sens caché, un sens implicite. CONCLUSION La lettre d'Olivier est bien le miroir de la lettre de Bernard. Leur comparaison est claire : non seulement les enjeux propres à l'intrigue sont dévoilés mais elle met aussi en lumière le soupçon porté sur le langage parce qu'il est difficile pour un auteur de trouver la juste mesure des personnages. [...]
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