Pierre Carlet de Chamblain qui prend le pseudonyme de Marivaux à partir de 1716 est un dramaturge français du 18e siècle. Il écrit en 1737, la pièce Les fausses confidences qui, par son thème, reflète son intérêt pour le sentiment amoureux et ses forces en s'inspirant de la Commedia dell'arte italienne. Cette comédie raconte l'histoire de Dorante anciennement fortuné et de son amour pour Araminte, une jeune noble. Il va demander conseil à Dubois, son ancien valet, maintenant au service de Araminte. Le temps de la pièce, Dubois tentera de faire tomber Araminte dans les bras de Dorante.
[...] Alors que les répliques de Dubois sont construites, celles de Dorante sont brèves, marquées par l'émotion et peu argumentatives. Sa première réplique est une interrogation, expression d'un complexe d'infériorité. Sa deuxième réplique est une exclamation qui montre avant tout qu'il souhaite être rassuré. Les discours de chacun reflètent ce qu'ils sont : la force de Dubois ressort dans l'excès de son propos tandis que la passivité de Dorante est perceptible dans une prise de parole plus faible. Conclusion : En conclusion, nous découvrons les deux protagonistes : Dubois est le type même du valet intrigant, il est confiant et enthousiaste tandis que Dorante est le type traditionnel du prétendant inquiet et passionné. [...]
[...] Il écrit en 1737, la pièce Les fausses confidences qui, par son thème, reflète son intérêt pour le sentiment amoureux et ses forces en s'inspirant de la Commedia dell'arte italienne. Cette comédie raconte l'histoire de Dorante anciennement fortuné et de son amour pour Araminte, une jeune noble. Il va demander conseil à Dubois, son ancien valet, maintenant au service de Araminte. Le temps de la pièce, Dubois tentera de faire tomber Araminte dans les bras de Dorante. Nous pouvons nous demander ce que nous apprend cet extrait de la scène d'exposition. [...]
[...] Dubois est un homme d'action, volontaire, ayant confiance en lui. Son discours souligne un caractère autoritaire. Il a donc sur son maître une véritable ascendance. Les modalités exclamatives sont les marques de l'enthousiasme Point de bien ! Votre bonne mine est un Pérou ! Le discours péremptoire cache un ton moqueur employé pour répondre aux objections de Dorante : face aux cinquante mille livres (l.16), les soixante (l.17) semblent dérisoires. Pourtant, cette disproportion mise en évidence par l'interjection ah (l. [...]
[...] Il devient maître d'œuvre. L'enjeu réside dans la fortune et le rang social d'Araminte, c'est un vrai défi pour Dubois. Elle est une proie pour Dubois dont il veut la totale reddition (qu'elle se rende). Le parallélisme Tant mieux pour vous et tant pis pour elle (l.20) est une tournure accompagnée d'un raccourci visionnaire montrant la prochaine soumission de la jeune femme. Les propositions consécutives introduites par tant . que (l.20) et si que (l.21), révèlent également ce rapport de force. [...]
[...] Il est plein d'émotion et de doutes, car déguisé, inhibé ; il est aussi conscient de la disparité sociale. Par le champ lexical de la réussite sociale, il présente sa bien-aimée comme lui étant nettement supérieure de par sa place dans la société a un rang dans le monde veuve d'un mari qui avait une grande charge Elle a plus de cinquante mille livres de rente (l.16) en opposition à lui, présenté par le parallélisme dépréciatif moi qui ne suis rien, moi qui n'ai point de bien (l. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture