Les Fausses Confidences, acte 1, scène 14, Marivaux, première fausse confidence, théâtre, siècle des Lumières, Dubois, Dorante, Araminte, périphrase, didascalie, champ lexical, portrait, amour, inquiétude, jalousie, émotions, mensonges, manipulation, exagération, comique
Les Fausses Confidences est une pièce de théâtre de Marivaux, dramaturge français du XVIIIe siècle, siècle des Lumières. Cette comédie est composée de trois actes avec une intrigue principalement basée sur les stratagèmes. L'extrait que nous allons étudier est l'acte I, scène 14. Dans cette scène, Dubois, sous le sceau de la confidence, annonce à Araminte le coup de foudre de Dorante à son égard.
[...] La déception d'Araminte est perceptible par les 2 questions suivantes. L'exclamation « lui » de Dubois bascule dans un portrait élogieux de Dorante avec les hyperboles « plus brave homme dans toute la Terre » « plus d'honneur à lui tout seul que 50 honnêtes gens ensemble » « probité merveilleuse » Un effet de rupture total est créé comme le montre : « en vérité, j'en suis toute émue » d'Araminte. Les marqueurs de la comédie Dubois fait ensuite passer Dorante pour un fou « c'est [ . [...]
[...] Les Fausses Confidences, acte scène 14 - Marivaux (1737) - En quoi cette scène est la première fausse confidence ? Les Fausses Confidences est une pièce de théâtre de Marivaux, dramaturge français du XXVIIIe siècle, siècle des Lumières. Cette comédie est composée de trois actes avec une intrigue principalement basée sur les stratagèmes. L'extrait que nous allons étudier est l'acte scène 14. Dans cette scène Dubois sous le sceau de la confidence annonce à Araminte le coup de foudre de Dorante à son égard. [...]
[...] » Dubois dévoile la situation financière de Dorante en utilisant la litote « il n'est pas riche » qui atténue les aspects négatifs de la situation de Dorante Il va ensuite provoquer la jalousie chez Araminte à l'aide d'un mensonge en racontant le succès de Dorante chez d'autres femmes en utilisant la négation restrictive « il n'a tenu qu'à lui d'épouser des femmes » La réplique « actuellement » d'Araminte révèle son trouble et sa curiosité à en savoir plus même si sa voix laisse entendre l'inverse selon la didascalie. Cette scène est importante, car il s'agit de la première fausse confidence de Dubois. Ce qui est vrai dans l'aveu que fait Dubois est l'amour de Dorante, mais ce qui participe au mensonge est la manipulation de Dubois pour cet aveu. Il joue avec habileté sur les sentiments successifs qu'il fait naitre chez Araminte (peur-émotion jalousie). Araminte, manipulée, laisse apparaitre ses émotions et sentiments. [...]
[...] La didascalie « un peu boudant » marque encore une fois la déception d'Araminte, mais surtout la jalousie qui semble l'atteindre. Dubois utilise un langage subtil et élégant typiquement Marivaudien pour montrer le caractère exceptionnel de la personne aimé pour répondre théâtralement à la question d'Araminte « Est-ce que tu connais cette personne ? » « C'est vous madame » L'étonnement exclamatif renvoie à l'émoi d'Araminte. Dubois laisse ensuite éclater la vérité : l'amour sincère de Dorante en utilisant des hyperboles « il n'envie point » (négation totale) « donnerait sa vie » et champ lexical du bonheur/plaisir « adorer . [...]
[...] A la vue de Dorante, Dubois semble prendre des décisions radicales « on ne saurait plus avoir d'honneur de servir Madame » « je lui demande mon congé » qui sont des périphrases. Cette décision est confrontée par la question rhétorique qui suit « savez-vous à qui vous avez à faire ? » Le portrait de Dorante Dubois dresse le portrait de Dorante avec de nombreuses exclamations « lui votre intendant » « Hélas » mais utilise aussi un vocabulaire péjoratif « démon » « ce garçon-là » « se détournerait de peur que je ne le visse ». Dubois laisse ainsi présager que Dorante est un homme peu recommandable. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture