Croire aux paroles d'un être que nous connaissons plus ou moins bien, fait-il de nous quelqu'un de naïf ou devons-nous attendre que ses actes le prouvent ? C'est ce que Léon Swartzenberg nous expose dans son écrit sur l'éthique en société et les métiers. Cancérologue français, il évoque la difficulté qu'éprouvent les gens d'aujourd'hui à dire certains mots, car ils peuvent être mal interprétés. Pouvant être amené à annoncer à des patients qu'ils ont une maladie souvent mortelle, Swartzenberg est le plus à même d'évoquer l'éthique en société ou au travail. Par son écrit, nous nous interrogerons sur la force des mots par rapport à celle des actes et exposerons sur la différence et le lien qui se construit en eux.
[...] Pour conclure, ce que Léon Swartzenberg met en avant dans son écrit c'est le changement radical qui s'est opéré dans notre société et qui a fait pivoter l'éthique vers une appréhension de blesser ou d'être mal interprété. L'époque actuelle étant relativement basée sur le partage d'informations, sur la connaissance et l'accès aisé à toutes les informations concernant les personnes, tous craignent d'être jugés pour un discours qui ne répond pas à tous les codes éthiques. Il en résulte une véritable méfiance du langage et des actes qui ont perdu de leur valeur parce qu'ils ne sont plus pratiqués. [...]
[...] Face à la détresse - Léon Swartzenberg (1994) - Les paroles ont-elles plus de force que les actes ? Croire aux paroles d'un être que nous connaissons plus ou moins bien, fait-il de nous quelqu'un de naïf ou devons-nous attendre que ses actes le prouvent ? C'est ce que Léon Swartzenberg nous expose dans son écrit sur l'éthique en société et les métiers. Cancérologue français, il évoque la difficulté qu'éprouvent les gens d'aujourd'hui à dire certains mots car ils peuvent être mal interprétés. [...]
[...] Bien que les paroles soient de toute évidence très puissantes, elles le sont encore plus quand elles sont accompagnées d'actes. En effet, nombreux sont les exemples de paroles qui ont été prononcées mais qui n'ont pas eu les répercussions souhaitées. L'exemple notable hors du texte de Swartzenberg est celui de Gandhi, servant défenseur de la paix et pour qui la violence ne résolvait rien, a eu beaucoup de mal à transmettre ses idées et à faire changer les choses car il n'a utilisé que le pouvoir des mots. [...]
[...] En effet, selon Léon Swartzenberg, les mots impactent suffisamment les individus pour les blesser ou les forcer à agir. De nos jours, parce que la société s'est construite ainsi, plus personne n'ose employer certains mots parce qu'ils sont jugés contraire à l'éthique, bien qu'ils n'aient aucune visée blessante ou insultante, mais la façon dont la société se construit, change la perception du monde. Swartzenberg expose dans son écrit que dans le domaine médical, il est de plus en plus difficile de s'adresser à un patient sans avoir peur de dépasser les limites imposées par l'éthique « on croit alléger la dureté des mots en les compliquant. [...]
[...] Pareillement, si les paroles avaient un pouvoir majeur, ce serait celui de l'influence. Que ce soit dans le monde de la politique, du sport, du banditisme ou même familial, il est souvent aisé d'influencer quelqu'un en position de faiblesse. Cela peut-être en rapport avec l'âge, le grade, la richesse ou le métier. C'est par ailleurs l'exemple donné par Swartzenberg qui évoque les religieux qui ont convaincu les adeptes que les hérétiques devaient être punis de leurs actes ou les sportifs qui se font acheter avant un match à base de promesses et d'argent. [...]
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