La Fontaine, "Le pouvoir des fables" - publié le 21/05/2008

Résumé du document

Fiche de révision pour le bac oral de Français (niveau 1re S) sur le texte de La Fontaine intitulé Le pouvoir des Fables et dans le cadre de l'objet d'étude sur la poésie.

Extraits

[...] La Fontaine puise ses textes chez Esope (surtout) et Phèdre. Il valorise la fable (contrairement aux anciens). Il existe un double but pour la fable : instruire en plaisant tout en servant de mode de revendications. Ce texte fut écrit avant que la France et l'Angleterre ne deviennent ennemis et rentrent en guerre. (La Fontaine s'attaquera aussi à Louis XIV après qu'il ait mis son mécène et amis Fouquet en prison.) 2. Présentation du texte forme (chez la fable : comment plaire) : Fable tirée de celle d'Esope : L'Orateur Démade. [...]

[...] Seule parole efficace, La Fontaine emploie le discours direct. - Interaction foule/oratoire : réponse à l'unisson, auditoire réveillé, stimulé : prise de conscience du danger de Philippe II (père d'Alexandre le Grand qui menace Athènes) II. La mise en abyme : un art poétique - Qui est le narrateur ? Démade (dans la fable d'Esope), Démosthène ( dans les Philippiques). Le narrateur est aussi le fabuliste : La Fontaine devient un simple personnage qui se met en scène en tant que conteur et moralisateur : interventions directes (moralité) et indirectes (discrètes avec les marques de jugement) - Qui est le peuple d'Athènes ? [...]

[...] V 43 à 48 : échec, changement de tactique. V 61 à 64 : orateur écoute grâce à sa fable, son apologue (texte court, à visée moralisatrice). Discours enchâssés : discours narrativisé 38 à 42 : discours non écouté), fable de Cérès 49 à discours direct 53 à 60). v.65 à 70 : hors récit : la morale. - 1er discours : Essaye de convaincre : échec de l'éloquence, figures inutiles (hyperboles, gradations, accumulations, énumérations ) : auditoire "faits à ces traits" (c'est à dire blasé). [...]

[...] L'ensemble du texte renvoie à l'écriture de fables (champs lexical : "contes", "moralité", "apologue" La fable est un apologue qui est là pour plaire et instruire mais aussi prévenir du danger (ici de la guerre). III. La sagesse de la fable - Idée préétablie au XVIIème siècle : l'homme est puéril. La Fontaine accepte ce côté (pas de mépris, inclusion avec le "nous" : reste lui- même un enfant). La fable fait acquérir à l'homme une forme de sagesse. - Morale politique à M. de Barillon (destinataire premier) et Morale esthétique (envers les critiques) : ne pas ennuyer le lecteur. La Fontaine ancré dans la façon de penser de l'époque. [...]