Fables, La Fontaine, La Laitière et le Pot au lait, réflexion, grammaire, imagination, lecture linéaire
« La Laitière et le Pot au lait » est issue du Livre VII du second recueil des Fables.
Pour l'écrire, il s'est inspiré d'une fable de Bonaventure Des Périers intitulée « Comparaison des alquemistes à la bonne femme qui portait une potée de lait au marché » (1558).
Le fabuliste met en scène une jeune paysanne qui se rend à la ville et rêve de s'enrichir.
[...] Problématique : Comment le fabuliste a-t-il procédé pour rendre cet apologue efficace et proposer une réflexion à propos de la puissance de l'imagination ? Projet de lecture linéaire : Tout d'abord, nous étudierons le récit de la mésaventure de Perrette, nous verrons ensuite le retour à la réalité survenu après la catastrophe. Enfin, nous constaterons que derrière cette histoire se cache un débat philosophique important au XVIIe siècle à propos de la puissance de l'imagination. Lecture linéaire de la fable : Le récit de la mésaventure de Perrette Il s'agit tout d'abord d'un récit, composé selon le schéma narratif traditionnel, qui commence par une situation initiale, contient un certain nombre de péripéties et se termine par la situation finale. [...]
[...] Avec le passage au discours intérieur situé au vers 12, le fabuliste dévoile ses interrogations et constitue son monologue intérieur, nous voici placés au plus près du désir de Perrette, un désir qui envahit tout le poème. Perrette s'exprime à l'aide de verbes au présent « est », « laisse » et du futur (« sera », « coûtera » et « aurai » (v.18), « verrai » (V21) comme s'il suffisait de voir la chose en pensée pour qu'elle advienne. [...]
[...] Fables, Livre VII, La Laitière et le Pot au lait - Jean de La Fontaine (1678) - Comment le fabuliste a-t-il procédé pour rendre cet apologue efficace et proposer une réflexion à propos de la puissance de l'imagination ? Introduction Présentation de l'auteur : Le mouvement au sein duquel s'inscrit Jean de La Fontaine (1621-1695) est le classicisme. Ce moraliste du Grand Siècle a composé des pièces de théâtre et des livrets d'opéra, mais il est surtout connu pour ses Fables qui confirment son ambition de poète . [...]
[...] Autrefois, un Gros-Jean était un rustre ou un niais. L'adverbe « devant » était compris comme « avant ». Un Gros-Jean qui n'arrivait pas à comprendre quelque chose, même après qu'on lui avait donné des informations susceptibles de l'aider, était donc aussi stupide après qu'avant. La Fontaine évite de faire le procès de l'imagination ; il pose des questions rhétoriques (v. 30-31), adressées à soi-même autant qu'au lecteur, et il apporte sa réponse, qui est d'abord un constat : le pouvoir de l'imagination est immense. [...]
[...] Les allitérations en « p » et en « t » renforcent la stabilité de cet objet précieux La Fontaine saisit la fluidité de la silhouette et par quelques touches brèves, en ajoutant quelques précisions à propos de son vêtement. Il met en avant l'aspect pratique de sa tenue puisque Perrette, afin de rendre son entreprise possible et d'« arriver sans encombre à la ville « (v.3) a pris la précaution d'être « court vêtue », de porter « un cotillon simple » et des « souliers plats » (v.5 - 6). [...]
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