La Fontaine est un auteur du XVIIe siècle, un des nombreux fabulistes. Dans ce texte, La Fontaine démontre l'utilité de la fable en s'appuyant justement sur l'inutilité de la rhétorique traditionnelle face à l'efficacité de l'apologue. L'orateur a beau essayer de faire passer des messages, la façon dont il s'y prend n'intéresse personne. Personne ne l'écoute, v6 : « on ne l'écoutait pas ». La situation est dramatique et pourtant, personne ne réagit. La foule apparaît indifférente comme si cela ne les concernait pas. Le peuple est dispersé, éparpillé. Cette foule fait l'objet d'une critique.
[...] Il décide maintenant de raconter une fable. Il s'appuie sur l'antiquité, v16 Cérès et raconte une histoire d'animaux, v17 : l'anguille et l'hirondelle qui sont considérés ici comme des humains comme l'indique la majuscule aux noms d'animaux et par leur comportement, v16 : faisait voyage Il y a donc une personnification des animaux. Cette mise en abîme sert à attirer l'attention du peuple Cette deuxième méthode pour s'adresser au peuple fonctionne très bien. Le peuple retrouve de l'intérêt pour ce que l'orateur raconte, v10 : l'assemblée à l'instant cria tout d'une voix Ils veulent en savoir davantage. [...]
[...] Nous sommes tous d'Athène en ce point ; et moi-même, Au moment que je fais cette moralité, Si Peau d'âne m'était conté, J'y prendrais un plaisir extrême, Le monde est vieux, dit-on : je le crois, cependant Il le faut amuser encor comme un enfant. La Fontaine est un auteur du XVIIème siècle, un des nombreux fabulistes. Dans ce texte, La Fontaine démontre l'utilité de la fable en s'appuyant justement sur l'inutilité de la rhétorique traditionnelle face à l'efficacité de l'apologue. Cette fable est constituée de deux parties. D'abord le discours de l'orateur v.1 à 15 et de v.24 à 37 et puis également du récit de la fable du v.16à23. Dans cette première partie, l'orateur a recours à la rhétorique traditionnelle. [...]
[...] La Fontaine par ce texte fait une critique du peuple. Il utilise une métaphore, v12 : l'animal aux têtes frivoles qui montre qu'un tel peuple est digne d'être un animal. Qu'ils sont aussi bêtes que des animaux, qu'ils ne sont pas capables de bien se tenir. L'hyperbole v.10 le vent emporte tout sert à montrer que personne ne réagit face à cette situation dramatique. Il montre que le peuple ne s'intéresse pas à la politique et ne se sent pas concerné par les évènements. [...]
[...] "Fables", Jean de La Fontaine - livre VIII, "Le pouvoir des fables" Texte original Dans Athène autrefois peuple vain et léger, Un Orateur voyant sa patrie en danger, Courut à la Tribune ; et d'un art tyrannique, Voulant forcer les coeurs dans une république, Il parla fortement sur le commun salut. On ne l'écoutait pas : l'Orateur recourut A ces figures violentes Qui savent exciter les âmes les plus lentes. Il fit parler les morts, tonna, dit ce qu'il put. [...]
[...] On constate donc que la fable a un plus gros impact sur le peuple. Cette histoire n'est pas racontée pour distraire, mais dans le but d'y amener une morale. Cette morale est explicite, on n'a pas besoin de la dire, elle se comprend facilement. C'est une caractéristique des fables. De ce fait, la présence d'un registre didactique aide à faire passer un message. La foule ayant retrouvé un intérêt pour l'orateur se prête à ce qu'il a à dire. L'orateur est mécontent. [...]
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