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Ce document comporte une analyse linéaire des vers de la fable « Le loup et l'agneau » de La Fontaine.
[...] Le loup semble se rapporter à la rumeur. En réalité, il cherchait à mettre fin à la discussion, car il sait qu'il n'aura jamais raison, mais tient à manger l'agneau. Il cherchait une excuse, la stratégie ne fonctionnant pas, il va changer de méthode et utiliser la force. « il faut que » : il semble que tuer l'agneau soit une obligation, mais la raison n'est cependant pas valable. XII. Vers 27-29 L'action est rapide : « là-dessus », « emporte », « et puis le mange » : l'agneau n'a plus aucun moyen de se défendre. [...]
[...] L'agneau prend des risques face au loup, mais garde son calme et ne semble éprouver aucune crainte : « reprit l'agneau ». « je tette encore ma mère » : cela laisse entendre qu'il vit encore avec sa mère, que celle-ci peut témoigner et cela insiste sur l'extrême jeunesse de l'agneau ; le but est aussi de persuader soit le loup, soit le lecteur de son innocence. Le lecteur n'en doutait pas. IX. Vers 22 Le loup ne peut encore développer ce qu'il disait, l'agneau ayant encore une fois raison. [...]
[...] La Fontaine insiste sur la jeunesse de l'animal, sa taille, sa douceur. On dit bien « doux comme un agneau ». La couleur de l'animal est également importante : le blanc symbolise l'innocence dans l'esprit collectif. Comme chacun le sait, l'agneau est un animal herbivore, il n'a donc aucun moyen de se défendre physiquement. Le verbe « se désaltérait » présente ce qu'est en train de faire l'agneau : ce verbe est à l'imparfait, car La Fontaine plante le décor. [...]
[...] La faute est rejetée sur tout le monde : « vous, vos bergers et vos chiens » : or, il s'agit plutôt de l'inverse, le loup attaquant les moutons, le berger le pourchasse. Le coupable n'est certainement pas le berger, mais bien plutôt le loup Grâce à l'allitération en et l'utilisation à quatre reprises de la deuxième personne du pluriel, il dénonce les « coupables » : « vous », « vous, vos bergers et vos chiens ». On sent la colère et le mépris du loup. « on me l'a dit » : qui ? [...]
[...] En effet, il n'y a personne à ses côtés pour le défendre, pas même le fameux berger que le loup évoquera à la fin de la fable ; il n'a donc que son esprit pour se défendre. Malgré la violence du loup, l'agneau ne se laisse pas impressionner et respecte le loup : « Sire », « votre Majesté ». Il emploie la troisième personne du singulier pour s'adresser au loup. Il lui adresse une supplique, tentant de le calmer et ainsi l'obligeant à l'écouter : « que votre Majesté ne se mette pas en colère ». Il donne un premier argument efficace et raisonné : « que je me vas boisson ». [...]
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