Le 17e siècle est une période artistiquement riche qui voit progresser le mécénat. Les artistes sont entretenus par Louis XIV qui n'autorise aucune liberté d'expression. C'est dans ce contexte que naît Jean de La Fontaine qui suit une éducation stricte et religieuse. Après des études de droit, il acquiert une bonne connaissance de la nature en travaillant dans la forêt. Protégé par Fouquet, La Fontaine écrit Le songe de Vaux à la gloire de son mécène.
Inspiré des fables de l'antiquité et du moyen âge, l'auteur reprend ce genre populaire en écrivant Les Fables de 1668 à 1694. Il dresse un portrait satirique de la société et de la nature humaine. Dans sa dédicace à M. le Dauphin, La Fontaine écrit : « Les fables contiennent des vérités qui servent de leçons ».
Mais les fables ont-elles réellement une visée didactique, et n'ont-elles que cette fonction ?
[...] Le rythme binaire marque bipolarité du comportement de la cour. La présence de la morale détachée marque aussi la volonté de La Fontaine de conseiller le lecteur. Dans L'Avantage de la science, ce rôle de conseiller est marqué dans la morale par la présence de l'impératif laissez et du rythme binaire. L'asyndète et le présent de vérité générale a montrent la loi énoncée comme une évidence. Dans Les obsèques de la lionne, la certitude de La Fontaine est marquée aux vers 53 à 55 par l'adresse directe au lecteur par le pronom vous et l'utilisation de l'impératif et du futur flattez ils goberont La visée didactique des fables est donc marquée par différentes manières de critiquer la société et la nature humaine. [...]
[...] Les actions des autres personnages sont rapportées en alexandrins, vers nobles utilisés en poésie classique. Cette caractérisation des personnages par la versification donne une certaine originalité au récit. La musicalité est une autre méthode utilisée par La Fontaine à des fins divertissantes. L'alternance de rimes plates et embrassées augmente la musicalité de la fable. Le changement de rythme aux vers 27 et 28 produit par une accélération et une gradation ainsi que par le rythme binaire donne de l'intensité des fables est aussi affirmée par l'enrichissement des éléments du récit et par la liberté de lecture. [...]
[...] En effet, les fables sont divisées en plusieurs livres. Mais il n'y a pas de thème déterminé pour chaque livre, ce qui permet au lecteur de voyager à travers l'œuvre. L'auteur crée un système d'écho entre quelques fables comme les fables 4 et 5 du livre VII Le héron et La fille. Le thème est identique mais ces fables permettent une lecture du monde en évolution. La liberté d'écriture est aussi remarquable par la diversité du lexique. L'auteur s'inspire des mots du passé, de la culture des Anciens. [...]
[...] Les fables contiennent des vérités qui servent de leçons, La Fontaine Le 17ème siècle est une période artistiquement riche qui voit progresser le mécénat. Les artistes sont entretenus par Louis XIV qui n'autorise aucune liberté d'expression. C'est dans ce contexte que naît Jean de La Fontaine et qu'il suit une éducation stricte et religieuse. Après des études de droit, il acquiert une bonne connaissance de la nature en travaillant dans la forêt. Protégé par Fouquet, La Fontaine écrit Le songe de Vaux à la gloire de son mécène. [...]
[...] Dans Les grenouilles qui demandent un roi, La Fontaine critique de nouveau les courtisans en leur prêtant l'image de grenouilles. L'auteur reproche ici les critiques et les dénonciations de la cour au premier vers se lassant de l'Etat démocratique Le monarque est aussi blâmé au vers 5 Un roi tout pacifiste et au vers 14 c'était un soliveau Mais l'apprentissage des fables est aussi apporté par les conseils donnés par l'auteur. En effet, par la critique des vices humains, La Fontaine montre l'attitude à adopter. [...]
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