Commentaire composé semi-rédigé de la fable issue du Livre VII de Jean de La Fontaine intitulée Les Animaux malades de la Peste.
[...] Le fabuliste énonce par l'ironie ses sentiments face à cette situation : sa fable, outil argumentatif efficace qui plaît tout en instruisant, se mue bientôt en une critique acerbe à l'égard des puissants. [...]
[...] Nulle offense : Même il m'est arrivé quelquefois de manger Le Berger. Je me dévouerai donc, s'il le faut ; mais je pense Qu'il est bon que chacun s'accuse ainsi que moi : Car on doit souhaiter selon toute justice Que le plus coupable périsse. - Sire, dit le Renard, vous êtes trop bon Roi ; Vos scrupules font voir trop de délicatesse ; Et bien, manger moutons, canaille, sotte espèce, Est-ce un péché ? Non, non. Vous leur fîtes Seigneur En les croquant beaucoup d'honneur. [...]
[...] Le péché de l'âne est donc d'avoir mangé l'herbe d'autrui, lui pauvre herbivore, ce qui semble être une broutille par rapport aux meurtres du Lion. Pourtant il semble être le coupable idéal, faible et maladroit. Les animaux décideront unanimement de sacrifier l'âne. Des animaux humains Dans cette fable, les animaux ont tous des traits caractéristiques des humains. Le Lion peut être comparé au Roi de France, qui a le pouvoir absolu et qui détient une certaine protection. De plus, le Lion se considère comme l'intermédiaire entre le ciel et les animaux de la même façon que le Roi dit détenir son pouvoir de Dieu. [...]
[...] Selon que vous serez puissant ou misérable, Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir. Plan d'analyse Axe 1 : La Peste Axe 2 : La stratégie des plus forts l'invitation à la confession l'aveu du Lion la ruse du Renard Axe 3 : L'injustice la condamnation de l'âne des animaux humains la morale Analyse rédigée Axe 1 : La Peste Les premiers vers de la Fable mettent en place une situation tragique. On retrouve le champ lexical du mal terreur crime mis en valeur par une accumulation. [...]
[...] L'aveu du Lion Le Lion, Roi des animaux par convention, est le premier à passer aux aveux, ce qui est habile de sa part car son sacrifice est présenté comme une concession. Cependant, il se plie lui-même au processus : la situation a aboli l'ordre social et mis les animaux presque sur un pied d'égalité tous étaient frappés ; son apostrophe initiale Mes chers amis connote une proximité entre le souverain et ses sujets. Celui-ci avoue avoir dévoré un troupeau de moutons et son berger. [...]
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