Emile Zola est l'un des romanciers français les plus universellement populaires, l'un des plus publiés et traduits au monde. Ses romans ont fait l'objet de très nombreuses adaptations cinématographiques et télévisuelles. Ce n'est pas seulement un écrivain mais aussi un journaliste et un homme public connu et respecté pour ses divers engagements. Publié en 1885, Germinal fait partie de la série Rougon-Macquart. Roman de la lutte des classes et de la révolte sociale, Germinal est un vibrant plaidoyer en faveur des déshérités et des exploités.
Cet extrait, la mine infernale, évoque avec un réalisme frappant la dure condition des mineurs. Ce passage de l'oeuvre peut aisément être divisé en deux parties distinctes. En premier lieu, Zola s'attache à dresser le portrait d'un mineur bien identifié saisi en plein labeur. En second lieu, il dépeint le décor dans lequel évoluent quotidiennement les mineurs.
[...] D'ailleurs, celle-ci se trouve valorisée par de subtils jeux de lumières reflets de cristal comme si Zola voulait ainsi révéler sa supériorité écrasante sur les hommes invisibles qui meurent à petits feux en son sein. Cet extrait est d'un réalisme certain tout en étant empreint d'un réel lyrisme. Zola y exprime toute la virulence de ses engagements politiques et sociaux. Il condamne ici l'exploitation amorale des mineurs, leur condamnation à court terme par un univers qu'il assimile à l'enfer. Par ce passage, Zola se rapproche de Victor Hugo, autre écrivain particulièrement engagé, qui fit de son poème Mélancholia un plaidoyer efficace contre le travail des enfants dans le monde industriel. [...]
[...] Germinal d'Emile Zola, premiere partie chapitre 4 : La mine infernale COMMENTAIRE DE TEXTE GERMINEL PREMIERE PARTIE CHAPITRE LA MINE INFERNALE. EMILE Zola est l'un des romanciers français les plus universellement populaires, l'un des plus publiés et traduits au monde. Ses romans ont fait l'objet de très nombreuses adaptations cinématographiques et télévisuelles. Ce n'est pas seulement un écrivain mais aussi un journaliste et un homme public connu et respecté pour ses divers engagements. Publié en 1885, Germinal fait partie de la série Rougon-Macquart. [...]
[...] La déshumanisation des mineurs est ainsi flagrante et s'explique par leur état de délabrement physique et mental du à l'univers de la mine. Ils éprouvent une gêne certaine, une fatigue née de leur combat contre la chaleur, l'humidité et la pesanteur de la roche. Les poussières volantes de charbon, alourdi par des gaz mettent leur santé en péril et accroît la pénibilité de leur profession. L'univers dan lequel ils sont plongés est angoissant: les sonorités sont étranges, les bruits ont une sonorité rauque ils sont voilés et lointains assourdis par l'espace infini de la mine. [...]
[...] La première phrase, c'était . qui est présentative: elle introduit le personnage étudié, Maheu. D'emblée, il apparaît que cet individu est en souffrance, souffrait le plus Celle-ci va crescendo: elle devient supplice qui lui-même s'aggravait Les raisons de son calvaire sont explicitées. D'abord, Maheu est victime d'une chaleur insoutenable. Zola nous donne une estimation précise de celle-ci, ajoutant au réalisme de son récit: la température montait jusqu'à trente-cinq degrés Le champ lexical de la chaleur est omniprésent: chauffait brûler, fumant chaude buée Cela induit une sensation de suffocation, d'étouffement; d'ailleurs, l'air ne circulait pas l'étouffement( )devenait mortel Cette chaleur intense, véritable supplice physique, rappelle celle des enfers. [...]
[...] Il règne un sentiment d'écrasement immuable, une lourdeur à laquelle le mineur ne peut échapper. Apparaissent dans la phrase la roche .place de nombreuses consonnes dures qui accentuent cette idée de pesanteur, de dureté. Maheu tente d'échapper à l'emprise de l'humidité, par des positions physiques inconfortables et pénibles: il essaie de tordre le cou de renverser la nuque mais en vain. Il subit une réelle agression, un harcèlement d l'eau. Les gouttes tombent sur lui sur une sorte de rythme entêté, elles battaient sa face claquaient sans relâche Cette attaque incessante est aussi pénible physiquement que moralement. [...]
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