Exposé, commentaire linéaire sur la rencontre de Swann chez les Verdurin dans la partie Un amour de Swann.Axe : lignes 1 à 51 un portrait mélioratif de Swann/ 52 à 81 Des bonnes manières qui se dérobent / 82 à 116 Hypocrisie des personnages.
[...] Un peu plus loin des lignes 10 à 15 avec "leur amabilité séparée de tout snobisme et de la peur de paraître top aimable . cette grâce des mouvements de ceux dont les membres assouplis exécutent exactement ce qu'ils veulent sans participation in discrète et maladroite du reste du corps"et des lignes 19 à 20 avec "sans qu'il en fut conscient dans toute l'attitude sociale de Swann". Ces lignes montrent que Swann est quelqu'un qui agit instinctivement, renforcé par ce même terme utilisé à la ligne 22, il est naturellement bon. [...]
[...] Nous pouvons aussi penser à une utilisation hyperbolique de sa phrase, de ce fait il exagère le sens de ses propos alors qu'il ne les pense pas. Par ailleurs, le docteur sent cette retenue et pense qu'il veut justement se montrer "prudhommesque". Ce terme peut nous faire penser à "prudence" mais se dit d'une nullité parfaite dans sa solennité, dans le ton sentencieux de son discours, ici celui de Swann. Pour accentuer sa moquerie il est dit explicitement "le docteur l'interrompit d'un air moqueur" à la ligne 101. [...]
[...] De plus de fait qu'on ait besoin de lui dicter sa conduite car elle a peur de mal se comporter "Comme elle n'avait pas d'instruction, elle avait peur de faire des fautes de français" lignes 79 à 81 montre qu'elle ne peut se débrouiller seul et montre un comportement qui n'est pas naturel, peut être de peur de faire honte à son neveu le pianiste. III. Le voile de la finesse se lève (galanterie corrompue) Dans la troisième partie du texte, la galanterie est totalement corrompue. Nous pouvons le constater des lignes 86 à 88 "Swann crut pouvoir se moquer légèrement d'elle en parlant à M Verdurin, lequel fut au contraire piqué". [...]
[...] Mais n'oublions pas qu'elle même disait que les gens intelligents étaient des personnes ennuyantes. peintre appelé biche est en réalité le surnom du peintre Elstir, rencontré dans les jeunes filles en fleurs et se transforme en Tiche par Madame Verdurin dans Temps retrouvé.*** II.Les mondanités se dérobent La deuxième partie de notre texte montre que les mondanités commencent à disparaître. Swann dans la plus grande des politesses " demanda à faire la connaissance de tout le monde" à la ligne 53, ce qui au premier abord n'a pas l'air de gêner Mme Verdurin. [...]
[...] Mme Verdurin, n'aimant pas ce changement soudain dans leur rôle respectif, reprend la question de Swann en en faisant SA proposition des lignes 66 à 69 " Monsieur Swann, voudriez vous avoir la bonté de me permettre de vous présenter notre ami Saniette" Cette phrase insiste sur la différence de leur rôle : Le verbe vouloir exprime l'intention et le désir de Mme Verdurin, et il est ici suivi du nom bonté et du pronom possessif qui renforce l'intensité de la demande de Mme Verdurin et le fait que Saniette est tout d'abord leur ami. Pour elle c'est à elle de présenter Swann à son invité et non à Swann de le demander. On constate que ce n'est ici que pour faire bonne figure que Mme Verdurin veut présenter Swann à Saniette. En effet Saniette est un des personnages qui démontre l'animosité dont pouvaient faire preuve les Verdurin. [...]
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