Explication linéaire du texte "Le Pont Mirabeau", Alcools d'Apollinaire sous forme de fiche pour l'oral de français.
[...] - Fuite du temps mise en valeur par les oppositions « jours »/ « je » ; « s'en vont »/ « demeure » donnent une impression de cycle renforcée par l'asyndète entre les 2 prop = le poète -la 1ere pers du sing + l'opposition entre les deux prop renforcent également le sentiment de solitude du poète qui comme le pont reste immuable face au passage de l'eau DEUXIEME STROPHE Par opposition à la solitude précédente, l'espace d'un soupir, le poète croit, n'être plus désespérément seul. Il évoque le souvenir de sa liaison. * V7 : -le poète revient à la première pers du pluriel déjà employée dans « nos amours ». Cela traduit une volonté de s'unir, de créer une permanence à 2 accentuée par l'image d'un pont créé par leurs mains jointes (métaphore « le pont de nos bras V9) et l'impératif du verbe « restons. [...]
[...] ) définit l'Esprit Nouveau, invente et précurseur surréalisme -bcp d'histoire d'amour (Annie, Marie . )=cycle dans l'œuvre * Le Pont Mirabeau : -appartient au cycle de Marie - Apo et Marie Laurencin, amants de 1908 à 1912 franchissaient la Seine en passant le Pont Mirabeau, chef d'œuvre architectural construit en 1896 et symbole de la modernité du paysage urbain. Il est devenu emblématique leur amour * Composition : au moment de la publication d'Alcools, il supprime la ponctuation et transforme les tercets en quatrains en Crée un calligramme en forme d'arches de pont conservant 2 décasyllabes entourant 2 vers de 4 et 6 pieds. [...]
[...] Cela rend explicite cette comparaison qu'il fait des les premiers vers du poème. -L'utilisation de « courante » insiste sur la fugitivité de l'eau et fait donc admettre que les amours sont transitoires * V14 V15 : - La répétition anaphorique au V2 de l'expression « l'amour s'en va » insiste sur la douleur qu'il peut ressentir. Cependant, cette fois l'expression semble plus subjective comme s'il se le répétait pour réussir à l'admettre - La répétition du comme + absence de ponctuation crée une ambiguïté : « comme » comparatif ? [...]
[...] Le terme « Esperance » doté d'une majuscule Est une personnification de cette attente qui rythme sa vie. -Le fait qu'elle soit « violente » (mise en relief du « violente » avec la diérèse) crée une rupture par rapport à la lenteur de la vie - Cette opposition est accentuée par la reprise anaphorique du « comme » créant un parallélisme entre « comme le vie est lente » et « comme l'Esperance est violente » REFRAIN : Le refrain est cette fois si plus douloureux : il souligne l'ambivalence du poète face à la fuite du temps : il a accepté avec douleur le fait que les jours s'en vont et ne peut s'empêcher de souhaiter le passage du temps pour qu'il apporte la possibilité d'un nouvel amour. [...]
[...] Il apparait cette fois-ci un peu comme une conclusion : Reprenant le souhait de permanence du poète « restons face à face », il reprend le thème du désir de permanence en suggérant que l'homme a gagné contre le temps puisqu'il « demeure ». Cependant, l'abandon du « nous » pour revenir à la 1ere du singulier prouve que le poète est isolé Dans cette strophe, l'illusion formée dans la deuxième s'est dissipée. Le poète se retrouve seule face à la lenteur de la vie et la violence de son espérance. * V13 : - Il fait une constatation objective sur la ressemblance entre la fuite du temps et des amours. [...]
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