L'extrait présenté est issu de Médée, première tragédie de Corneille et réécriture de celle de Sénèque. Il appartient à la scène 4 de l'acte 5. L'étude que nous mènerons est limitée des vers 1397 à 1424. Médée, magicienne et héroïne de la pièce, est rejetée par Jason, son mari. Après avoir renié sa famille, et malgré l'aide qu'elle lui a procurée au cours de la quête de la Toison d'Or, celui-ci lui préfère Créuse, fille de Créon, le roi de Corinthe qui devient sa nouvelle épouse. Mais Médée, jalouse de cette rivale, se venge en l'empoisonnant et en tuant ses enfants. La pièce se termine par la fuite de Médée sur un char tiré par deux dragons et par le suicide de Jason. L'extrait a pour thème le dernier dialogue entre Créon et Créuse. Pour ne pas voir mourir sa fille, Créon se suicide avec un poignard. Le texte montre que toutes les espérances de Créon pour sa fille s'effondrent, puisqu'elle est elle-même sur le point de mourir, empoisonnée par la robe de Médée. Cette étude se divisera en trois parties.
[...] L'ironie se voit par l'utilisation de royal et de pompeuse qui sont, en réalité, deux mots qui n'ont rien à faire dans cet extrait, qui sont totalement à l'opposé de la situation du roi et de sa fille. Seulement, Créon n'est pas le seul à user de la pitié dans ce dialogue. On remarque en effet que Créuse, sa fille, présente aussi des marques de pathétisme. Le pathétique est ce qui, par le spectacle ou l'expression du malheur ou de la souffrance, inspire les passions et les émotions vives telles que la tristesse, l'indignation, l'horreur, la pitié, la terreur. [...]
[...] Le geste de Créon est incompris de sa fille. Elle montre aussi que ces propres émotions la surpassent, lorsque dans son premier vers, elle demande à Cléone, sa gouvernante soutenez, je chancelle, je tombe ; Les césures, coupant le vers, permettent aussi d'accélérer le rythme. On peut supposer que, tout comme son père, elle est sur le point de mourir et sa respiration, ainsi que ses paroles s'accélèrent. La pitié présente dans cet extrait est marquée par une imploration aux Dieux de la part de Créon, qui perd rapidement espoir. [...]
[...] Mais nous comprenons aussi, grâce à ce texte, que Médée, faute de pouvoir récupérer Jason, a réussi à se venger. Seulement, cette vengeance se termine après cet extrait, alors que Jason, parlant à celle qu'il aime, la voit mourir dans ses bras. La dernière scène de la tragédie nous présente le dernier face à face de Médée et de Jason. On apprend alors que celle-ci a tué ses propres enfants, au grand désespoir de Jason. La vengeance de Médée est totale. [...]
[...] La pièce se termine par la fuite de Médée sur un char tiré par deux dragons et par le suicide de Jason. L'extrait a pour thème le dernier dialogue entre Créon et Créuse. Pour ne pas voir mourir sa fille, Créon se suicide avec un poignard. Le texte montre que toutes les espérances de Créon pour sa fille s'effondrent, puisqu'elle est elle-même sur le point de mourir, empoisonnée par la robe de Médée. Cette étude se divisera en trois parties. [...]
[...] Elle est cependant étayée par la souffrance des deux personnages, mais aussi par les demandes d'aide et les références aux Dieux, à ceux qui, justement, ne meurent pas. * * * Nous avons donc étudié trois thèmes dans ce devoir. Nous avons tout d'abord vu qu'il existe un lien très fort, un amour fusionnel entre Créuse et son père, ensuite, que ce lien à beau être puissant, il est surpassé par la pitié, car Créon ne peut sauver sa fille. [...]
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