Explication de texte, L'Ecole des femmes, acte 3, Molière, conception du mariage
Molière est un dramaturge classique qui s'inspire de la commedia dell'arte pour critiquer les mœurs de ses contemporains. L'école des femmes est représentée en 1662 au théâtre du Palais-Royal.
Elle est inspirée d'une pièce espagnole reprise par Scarron paraît après l'école des maris, l'année du mariage de l'auteur avec la fille Béjart. Elle sera la source d'une querelle à cause de son obscénité.
[...] Notion du bonheur très contradictoire. Il le promet "cent fois": hyperbole "Vous devez": obligation 1er argument en faveur du mariage Le rang social Opposition entre "pauvre villageoise" "Honorable bourgeoise" Jeu sur le lieu d'habitat et la classe sociale: un bourg est à peine plus grand qu'un village. Un bourgeois n'est pas un aristocrate. argument de mauvaise foi -Argument du devoir conjugal: il inverse les données en se posant en fruit défendu: "jouir de la couche et des embrassement" ceci peut la faire fuir. [...]
[...] L'école des femmes est représentée en 1662 au théâtre du Palais-Royal. Elle est inspirée d'une pièce espagnole reprise par Scarron paraît après l'école des maris, l'année du mariage de l'auteur avec la fille Béjart. Elle sera la source d'une querelle à cause de son obscénité. Arnolphe à conditionner Agnès pour bénéficier d'une épouse docile, cependant séduite par Horace, elle se montre beaucoup plus avertie qu'il ne le pensait. Dans l'acte 3 il fait une tirade pour exposer sa conception du mariage. [...]
[...] Il parle de lui à la 3ème personne comme les rois: "d'un homme qui". Il lui fait la morale comme à une enfant: Vérité générale sous forme de maxime: "le mariage n'est pas un badinage", "vôtres sexes n'est là que pour la dépendance" Il ne la considère pas comme un individu mais utilise un terme généralisant. "Du côté de la barbe est la toute puissance": argument de mauvaise foi métonymie Le poil désigne le sexe masculin La raison du plus fort Molière dénonce la stupidité d'Arnolphe qui énonce une contre vérité mathématique: "Ces deux moitiés pourtant n'ont point d'égalité" Conception archaïque des rapports hommes/femmes. [...]
[...] le rapport de force Arnolphe, traite Agnès comme une enfant, on dirait sa fille. Énumération d'impératif pour lui dicter sa conduite: "Levez un peu la tête et tourner le visage" Il se présente comme un oracle à écouter dévotement "Pour m'écouter" "Regardez-moi" "Imprimez le-vous bien" Il l'infantilise Raisonnement de mauvaise foi: Il tente de le la persuader qu'il est un bien précieux et elle une moins que rien: Hyperbole: "cent fois la journée" "Bénir l'heur de votre destinée Prise de pouvoir par l'autorité. [...]
[...] Tournure emphatique: il donne de l'importance à son honneur : "c'est mon honneur que . il personnifie son humeur. Un tel sujet (adv. d'insistance): litote : il ne faut menace religieuse infantilisante: champs lexical d'une imagerie puérile: "chaudière bouillante"," plongé à jamais" Image très simple, métaphore moralisante et facile: "Dévorer ces leçon" Comparaison: comme un lys blanc" Il prouve sa stupidité par sa condescendance Parallélisme : "noir comme du charbon" Tentative de la terrifier : il personnifie son âme : "objet effroyable" L'Ordre est humiliant: "faite la révérence" : prise du pouvoir (Morcellement/contre rejet) Se marier c'est être une bonne sœur: il exige d'elle la perfection Conclusion: à ce stade de la pièce, Arnolphe prend les pleins pouvoirs sur Agnès. [...]
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