L'ennemi, Les fleurs du mal, Baudelaire, bien, mal, laideur, beauté, violence, volupté
Poète français du XIXème siècle, Charles Baudelaire est aujourd'hui considéré comme l'un des plus grands auteurs, bien qu'il fut un quasi inconnu à son époque, du moins jusqu'au procès de son recueil Les fleurs du mal, le 20 août 1857.
En juillet 1857, Baudelaire publie son oeuvre principale, le recueille poèmes Les fleurs du mal. Très controversée, son oeuvre est censurée dès sa sortie et condamnée pour « outrage à la morale publique et bonnes moeurs ». Baudelaire et son éditeur doivent ainsi payer une lourde amende.
[...] Le poète n'a en lui plus aucune conviction, c'est comme si tout désir avait disparu. Premier tercet: Ce premier tercet est plein d'espoir. Le questionnement a ici une connotation positive: le poète envisage un renouveau créatif les fleurs nouvelles que je rêve Les perspectives d'avenir présentées ici sont symbolisées par une nouvelle saison, le printemps. Le poète espère ainsi une sorte de renaissance. Vers 11, le mystique aliment fait certainement référence à un aliment nourricier, grâce auquel les fleurs nouvelles pourront renaître et grandir. [...]
[...] En juillet 1857, Baudelaire publie son oeuvre principale, le recueille poèmes Les fleurs du mal. Très controversée, son oeuvre est censurée dès sa sortie et condamnée pour outrage à la morale publique et bonnes moeurs Baudelaire et son éditeur doivent ainsi payer une lourde amende. Une nouvelle production voit le jour en 1861. Conformément au jugement qui a été prononcé, six poèmes ont été retirés du recueil. Le poète a voulu, au travers de ce recueil, montrer la dualité entre le bien et le mal, la laideur et la beauté, la violence et la volupté, l'enfer et le ciel. [...]
[...] Dans le troisième vers, l'emploi du passé composé sert ici à démontrer que les désastres du passé ont eu un impact sur le présent. La présence de l'adjectif tel soulignant l'intensité ne fait que renforcer le champ lexical de la ruine et de la désolation, décrivant l'impuissance et le malheur: tonnerre et la pluie un tel ravage Le dernier vers qu'il reste en mon jardin bien peu de fruits vermeils est une métaphore exprimant le manque d'inspiration du poète. Le jardin est une métaphore pour l'âme du poète, son inspiration, tandis que les fruits vermeils sont la métaphore ses oeuvres, ses poèmes. [...]
[...] Second tercet: Le dernier tercet est à nouveau vide d'espoir et malheureux. Dans le premier vers de la strophe, la double apostrophe est adressée à la douleur, qui est ici personnifiée. Le temps est ici destructeur, il mange la vie, il s'épuise. Double évocation du désespoir: le temps qui passe le temps mange la vie et la mort intérieure qui nous ronge le coeur Dans le dernier vers, il est expliqué que cet ennemi qui nous ronge le coeur nous le créons nous-même par notre propre sang qui nourrit, à nouveau, la terre, la force et la douleur. [...]
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