Il s'agit de l'explication linéaire du poème <<Crépuscule>> écrit par Guillaume Apollinaire en 1913 dans son recueil Alcools. Alcools est qualifié de poésie expérimentale tant, le poète y explore la modernité et renouvelle le genre. Cette explication linéaire a été corrigée par un professeur agrégé de Français et a obtenu l'excellente note de 20/20. Il contient 5 pages, 1429 mots et 7372 caractères. Ce devoir respecte les nouvelles modalités de la réforme du bac de Français pour l'oral promulguées par le Bulletin Officiel. L'enjeu de l'explication est de se demander en quoi peut-on dire que ce poème est étrange ?
[...] Au bénéfice de ces forces il parvient à rétablir les images de tendresse et de l'amour, le triomphe de la vie puisque « l'aveugle berce un bel enfant/La biche passe avec ses faons » v.17-18. CONCLUSION : Le poème revêt un caractère assez autobiographique et correspond à ce qu'Apollinaire vit avec Marie Laurencin. Le texte aborde un pouvoir à l'artiste : accéder à un monde supérieur ou vit et monde se réconcilient. Ce poème est étrange car le lecteur est partagé entre la vie et la mort, la réalité ou le monde féerique, le spectacle à la tristesse. [...]
[...] Le poème revêt par conséquent un caractère assez autobiographique et correspond à ce qu'Apollinaire vit lui-même avec Marie Laurencin. La pantomime de la strophe 4 dépeint alors l'ambivalence de l'amour selon le poète, une élévation vers l'infini comme « l'étoile » le sous-entend et en même temps une exposition à la mort (« pendu », v.15). - Par ailleurs dans le monde du théâtre, l'arlequin artiste est celui qui par un de ses tours de magie, est capable de passer de la vie à la mort. [...]
[...] Il continue d'aiguiser la curiosité du lecteur-spectateur que nous devenons puisqu'il est chargé de nous conduire plus avant dans la fête, en effet il « Vante les tours que l'on va faire » vers 6. Cependant l'invitation festive portée par la lumière présente dans cette strophe à travers les termes « constellé » et « astres » se trouve assombrie. Le bonimenteur est qualifié de « crépusculaire », le ciel « constellé » se révèle « sans teinte » et les « astres pâles comme du lait ». [...]
[...] -Explication linéaire de « Crépuscule » de G. Apollinaire Introduction : Éléments de contexte = Publié en 1913 le recueil d'Apollinaire intitulé Alcools est qualifié de poésie expérimentale tant le poète y explore la modernité et renouvelle le genre. Dans cette œuvre se côtoient des ensembles de poèmes et des textes plus isolés tel que le titre « Crépuscule » situé au début du recueil. 2-Lecture = audible, articulée, avec intonation 3-Unité du passage choisi Les cinq strophes de ce poème (des quatrains d'octosyllabes au schéma de rime très contrasté) déploient sous les yeux du lecteur les différents numéros d'artistes du cirque, offrant ainsi un spectacle jusqu'au clou final. [...]
[...] Strophe 4 -C'est véritablement dans cette strophe que le numéro de l'Arlequin prend forme. On assiste alors à une sorte de pantomime mise en lumière par les nombreux verbes de mouvement (« ayant décroché une étoile /Il la manie à bras tendu/Tandis que des pieds un pendu/Sonne les cymbales ») et le champ lexical du corps présents dans ces vers. Cette strophe particulièrement sonore attire l'attention sur la multiplicité des talents de l'artiste tour à tour acrobate, magicien, jongleur et musicien. [...]
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