Quelque explication de quatre pensées principales de la liasse ''Vanité'' des Pensées.
Pascal fait à la pensée 29 allusion à la vie en parlant de la ''ville''. C'est donc une métaphore de la ville. En effet, Pascal fait référence par là à la religion. Il dit que la vie n'est qu'un passage fugace tandis qu'après avoir accédé à la Grâce, la vie après la mort est éternelle; cette mort est métaphoriquement désignée par la ville où on demeure « un peu de temps ».
[...] En effet, il nous conseille de trouver un bon milieu pour lire en l'occurrence son livre. C'est donc une défense du juste milieu qui est engagée par Pascal. La fin assez brutale de cette pensée rompt le rythme binaire et met en avant la conclusion qu'on ne comprend pas. C'est une mise en abime pour dire en somme l'impossibilité du juste milieu. Pensée 40 Cette pensée à une construction d'effet à cause. Peu de chose nous console car justement peu de chose nous afflige réellement. [...]
[...] Explication des ''Vanités'' des Pensées de Blaise Pascal (Pensées 29,34,37,38,40) Pensée 29 Pascal fait à la pensée 29 allusion à la vie en parlant de la ''ville''. C'est donc une métaphore de la ville. En effet, Pascal fait référence par là à la religion. Il dit que la vie n'est qu'un passage fugace tandis qu'après avoir accédé à la Grâce, la vie après la mort est éternelle; cette mort est métaphoriquement désignée par la ville où on demeure un peu de temps Par ailleurs, un peu de temps ici n'est pas un euphémisme comme on pourrait le croire, c'est justement la durée de la vie. [...]
[...] Pensée 38 Premièrement on peut faire des remarques sur le titre qui infirme sur la section (ou liasse) dans laquelle cette pensée aurait dû être. Deux infinis milieu Infinis est un terme négatif car ce terme confronte l'Homme à une entité indéfinissable. Et milieu contrairement au mot qui le précède est terme positif car le milieu c'est d'une part ce qui peut être cerné et d'autre part le milieu c'est ce qui qualifie le bon chemin. C'est une défense du juste milieu. [...]
[...] Par ailleurs, après la proposition incise, le on l'aime est assez brutal. C'est comme si le lecteur devait à ce moment-là prendre conscience de l'ironie et se rendre compte que tout cela n'est que vanité, donc rien. Pensée 37 Dans cette pensée 37, Pascal parle de peinture. Il montre que les hommes ont plus de goût pour l'imitation que pour l'original, d'une part cela montre qu'il ne prône pas les goûts artistiques et d'autre part, cela montre que métaphoriquement cette pensée parle à propos de la religion. [...]
[...] Et cette liberté est vue ici négativement, car si peu de chose nous afflige la religion en est exclue aussi. La construction syntaxique est élaborée par un rythme binaire comme une sorte de chiasme. De plus cette pensée est formée sur un parallélisme contré pourtant par une antithèse : console et afflige Aussi, la deuxième partie du parallélisme apparaît comme une sorte de chute ironique, car on ne s'attend pas à ce dénouement ou à cette pointe. Pascal ici est très critique vis-à-vis des non-croyants et de nous, lecteurs. [...]
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