Expiation, Hugo, Napoléon III, châtiment divin
La presse est bafouée, les libertés réduites, et une opposition se met en place.
Hugo, grand écrivain du 19ème siècle est l'un des plus fervant opposant à Napoléon III, qu'il critiquera d'ailleurs à travers un receuil de poème entier, "Les châtiments", qu'il écrit en exil à Guernesey, puis-ce que Napoléon III le censure et le condamne.
Le poème que nous allons étudier est "L'expiation", qui raconte la retraite de Napoléon 1er de sa campagne de Russie, qui fut un échec.
[...] Le poème que nous allons étudier est "L'expiation", qui raconte la retraite de Napoléon 1er de sa campagne de Russie, qui fut un échec. Après analyse du texte, nous décomposerons notre raisonnement en trois parties pour répondre à notre problématique : Comment Hugo transfigure t-il la défaite de Russie pour critiquer Napoléon 1er et à travers lui Napoléon III ? L'évocation du décor Un lieu vague et froid -Nous sommes vers moscou, c'est précisément indiqué L4. -Des éléments géographiques décrivent le paysage : "la neige", "la plaine blanche", "lieu inconnu" L19. [...]
[...] Le message d'hugo : "Il neigeait. On était vaincu par sa conquête" L1 emploi du Plus-que- parfait. Cette phrase signifie que c'était la conquête de trop, qui a par la suite engendré les défaites et la ruine de la France. Pour Hugo, cette défaite est une punition, L'expiation (d'où le titre du poème) que doit subir Napoléon pour avoir été trop vaniteux, top ambitieux. Le sens du poème est annoncé dès la 1ère phrase oxymore : vaincu/conquête L1, le lecteur est interloqué par cette phrase La solitude, omniprésente, est utilisé comme un instrment de vengeance, elle fait payer à Napoléon ses crimes en détruisant son armée, psychologiquement. [...]
[...] Cependant, il faut comprendre de ce texte qu'Hugo a de l'admiration pour Napoléon mais ne lui pardonne pas deux choses pour lesquelles, selon lui, il a été puni : son coup d'état, et le fait d'avoir un piètre Neveu, Napoléon III. Ouverture : On peut comparer ce texte au poème "Souvenir de la nuit du où Hugo fait aussi une description qui fait appel à l'empathie du lecteur, où il décrit une scène de deuil familial, où un jeune garçon a été tué par les forces de Napoléon III. Il critique avec virulence le dictateur et appel le lecteur à être en accord avec lui, en voyant les dégâts causés, à savoir la mort d'innocents. [...]
[...] C'est un monde froid, confus, désolé, immobile, enlisé, hostile . Ce qui provoque une souffrance pour les soldats, qui cherchent à rester digne. C'est l'objet de notre seconde partie : II) La souffrance et la dignité des soldats La souffrance des soldats -Maux des soldats : "vaincus, blessés, s'abritaient dans le ventre des chevaux morts, tremblents". Expression "on n'avait pas de pain et l'on allait pieds nus", "solitude vaste", "chacun se sentant mourir, on était seul". -Un détail saisissant : le fait qu'ils soient pieds-nus. [...]
[...] Ces trois vers expriment la confusion. Le fait qu'on ne voit plus rien le montre, on a deux fois "ne plus" autour d'un verbe de perception. "on ne connaissait plus ni les chefs ni les drapeaux", "on ne distinguait plus" . On est du point de vue du soldat et on compatit pour lui. Un lieu dévasté -Présence de privatifs "ne connaissait" L7, "ne distinguait" L9, "On n'avait" L20, "Ce n'étaient" L21. -Champ lexical de la désolation : "baissait la tête", "vaincu", "sombre jours", blessés", désolés", "tremblants", "ciel noir", "solitude", "épouvantable", "seul". [...]
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