Commentaire (niveau Lycée) de l'excipit de l'ouvrage Au Bonheur des Dames d'Emile Zola.
[...] C'est un patron paternaliste, car on peut penser qu'il lui avait pris les mains elle avait retiré ses mains Cette puissance ne se lit pas dans son langage puisque c'est Denise qui lui donne des ordres taisez-vous et qui utilise un vocabulaire d'opposition elle l'empêcherait " c'est impossible et négatif sur ses projets un malheur pareil " une telle sottise Le jeu sur les discours direct et indirect permet de mettre en valeur ce refus et de faire comprendre la pensée de Denise La force des préjugés et la faiblesse de l'amour Le discours argumentatif de Denise est avant tout d'ordre moral. Elle utilise l'argument de ses frères. Elle a le sens du sacrifice puisqu'elle aime son patron depuis le début. On remarque un vocabulaire hyperbolique de la douleur elle se débattait comme sous le coup d'une grande douleur " vous me torturez accentué par la ponctuation et les répétitions. Elle a donc ici un statut héroïque car elle lutte contre elle-même. Le texte prend une dimension tragique : elle est prise entre son amour et son devoir. [...]
[...] Excipit (dernière page) Au bonheur des dames Introduction Ce texte est tiré du roman d'Emile Zola Au Bonheur des Dames, il en constitue la dernière page. Denise employée du magasin d'Octave Mouret s'est rendue compte que son patron l'aimait. Persuadée de l'impossibilité de cet amour, elle désire quitter le magasin. Le soir d'une vente exceptionnelle qui a dépassé le million, Mouret propose à Denise de l'épouser. Le jeu sur la force et la faiblesse La force de l'argent et la faiblesse sentimentale Zola utilise les discours direct, indirect et indirect libre pour traduire la pensée de ses héros. [...]
[...] Cet homme aux nombreuses aventures affronte le refus. Denise accepte de réviser ses préjugés et de voir enfin dans son patron un homme. Le malentendu est levé. Ils s'aiment sans arrières pensées flot de larmes " avec une impétuosité d'enfant Conclusion Ce texte est un des rares dénouements heureux de Zola aux termes d'un affrontement où forces et faiblesses ne sont pas forcément du côté que l'on croit. Les deux personnages se retrouvent à égalité. L'amour est possible même si tout les séparait. [...]
[...] Mouret pense qu'il peut l'acheter et il n'a pas compris que l'argent la laisse indifférente. Elle pense qu'elle n'est qu'un caprice pour lui La crainte du " qu'en dira-t-on ? " Denise est obsédée par le jugement des autres. Elle a un discours très moral avec un vocabulaire hyperbolique gueuse Pour Denise, les autres sont physiquement présents yeux des autres Elle a en permanence le sentiment d'être regardé et que Mouret est un spectateur yeux des autres On sent qu'elle est prête à renoncer au bonheur pour sa respectabilité. [...]
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