Eugénie Grandet, Honoré de Balzac, analepse, la Comédie humaine, portrait physique, perfection, romanesque, roman
Amorce : Balzac a écrit un cycle romanesque de plus de 90 romans : la Comédie humaine qu'il qualifie d'« histoire humaine de la société » où il étudie les mœurs, la philosophie et l'analyse. L'extrait soumis à notre étude est issu d' Eugénie Grandet, roman publié en 1830, fait partit de ce cycle.
Situation : début de l'intrigue
Présentation et Caractérisation : ce texte narre l'arrivée de Charles Grandet, un élégant parisien, cousin d'Eugénie à Saumur pour fêter l'anniversaire de 23 ans de cette dernière qui va tomber amoureuse de ce personnage. Il introduit donc Charles par la description hyperbolique et souvent peu réaliste que la jeune fille fait de lui, mais aussi de l'héroïne elle-même qui à travers ses émotions dévoile sa personnalité.
Problématique : comment le portrait de Charles, fait du point de vue d'Eugénie, témoigne-t-il de la fascination de la jeune fille qui s'avérera être une illusion ?
[...] Double portrait En effet, à partir la description de Charles et l'analespse nous avons le portrait d'Eugénie : celle d'une jeune fille seule, sensible et sous le joug de son père. Enfin, l'extrait se termine par « ce phénix des cousins » qui a une connotation ironique, un peu comme si l'auteur voulait se moquer des sentiments d'Eugénie. [...]
[...] Cette description est organisée avec plus ou moins de détails. Cette propographie est réaliste : il y a de la précision avec les nombreux adjectifs tel que la «chevelure si brillante si bouclée » à la ligne 4 et de l'exhaustivité avec les énumérations comme celle ci : « elle enviait les petites mains de Charles, son teint, la fraicheur et la délicatesse de ses traits » aux lignes 5 et 6. Un dandy est un jeune élégant apportant une grande importance au paraître et cherche à montrer sa supériorité dans un siècle bouleversé politiquement. [...]
[...] Mais le désir d'Eugénie ne serait pas qu'une illusion ? II- La présence du narrateur Le recul de l'analyse Cet extrait est écrit avec une focalisation zéro ; on a le point de vue d'Eugénie « crut voir » (l2). Mais aussi du narrateur tel que « ignorante fille » à la ligne 7 ou encore qui a un point de vue omniscient : on a l'analepse de l'héroïne qui est caractérisé sa pauvreté : nous avons le champ lexical de la misère : « rapetasser », « ravauder » et « crasseux lambris» aux lignes huit et neuf. [...]
[...] Eugénie est le sujet de nombreuses phrases : ainsi Charles est référé directement à elle. Durant ce moment de rencontre, nous pouvons remarquer que differents sens d'Eugénie sont sollicités : en premier, la vue « crut voir » puis l'odorat « respirait avec délices les parfums exhalés » et enfin le toucher avec la métonymie « voulu pouvoir toucher la peau blanche des ses jolis gants fins » : Ces deux derniers sens, en particulier sont la révélation du désir d'Eugénie, désir sensuel. [...]
[...] L'extrait soumis à notre étude issu d' Eugénie Grandet, roman publié en 1830, fait partit de ce cycle. Situation : début de l'intrigue Présentation et Caractérisation : Ce texte narre l'arrivée de Charles Grandet, un élégant parisien, cousin d'Eugénie à Saumur pour fêter l'anniversaire de 23 ans de cette dernière qui va tomber amoureuse de ce personnage. Il introduit donc Charles par la description hyperbolique et souvent peu réaliste que la jeune fille fait de lui mais aussi de l'héroïne elle-même qui à travers ses émotions dévoile sa personnalité. [...]
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