Conscience de l'individu, notion de justice, Rousseau, droit naturel moderne, droits
A l'heure actuelle, un homme qui jouit de droits, telles que la propriété privée ou encore la justice, est un fait commun considéré comme étant une norme. Or, de tels droits, qui semblent être naturels, sont en fait une construction de l'homme qui, en évoluant à travers différentes époques, établit le principe de justice. Ainsi, il est intéressant de se demander de quelle manière l'idée de justice est–elle apparue dans l'état de nature.
Force est de constater que fonder l'idée du juste dans un état où l'on accepte l'hypothèse du « tout est à tous » semble être un exercice difficile, il est vrai que l'homme n'apparait pas comme un animal étant naturellement juste, bien que cette caractéristique lui soit spécifique car c'est le seul animal qui raisonne. Des philosophes, comme Diderot et Rousseau, tentent de fonder de manières différentes les bases du droit naturel moderne.
[...] Dès lors, Diderot prouve à l'injuste que sa logique n'a pas de crédibilité. Ainsi, l'homme est un animal de raison et il ne peut pas refuser l'objection de Diderot car il refuserait sa propre raison, et que tout homme qui ne raisonne pas, c'est-à-dire qui renonce à sa qualité d'homme, doit être traité comme un être dénaturé Force est de constater que selon Diderot, la nature du juste et de l'injuste ne doit pas être décidée par des individus qui ne se basent pas sur des droits, mais devant le genre humain. [...]
[...] Comme le précise Rousseau, la justice est une idée en soi indépendante des lois, elle repose sur des principes universels. C'est alors qu'il faut faire une distinction importante entre la justice qui est une idée en soi, et la justice culturelle qui est elle-même contingente. Ainsi, l'idéal de justice repose sur le refus d'une société injuste. Selon Kant, la justice, fondée sur les impératifs catégoriques de la loi morale, procède la raison qui est elle-même universelle. De ce fait, être juste apparait comme étant une norme dans la société à laquelle l'individu doit se plier. [...]
[...] L'intérêt, c'est-à-dire l'attachement exclusif à ce qui est bon pour soi, diverge selon qu'il soit général ou particulier. Rousseau et Diderot cherchent tout deux à résoudre le problème de l'origine du droit naturel, mais ils n'aboutissent guère au même résultat. Il est alors fécond de s'interroger sur les intérêts des individus à se prescrire et à respecter des règles et des lois. En d'autres termes, la justice est-elle une notion bénéfique à l'individu ou à la société ? Est-il possible d'imaginer la réunion de ces deux intérêts ? [...]
[...] Etude Diderot, Rousseau : devoir sur la justice, sa naissance, ses conséquences A l'heure actuelle, un homme qui jouit de droits, telles que la propriété privée ou encore la justice, est un fait commun considéré comme étant une norme. Or, de tels droits, qui semblent être naturels, sont en fait une construction de l'homme qui, en évoluant à travers différentes époques, établit le principe de justice. Ainsi, il est intéressant de se demander de quelle manière l'idée de justice est –elle apparue dans l'état de nature. [...]
[...] L'expression la plus haute de la justice se trouve peut être dans le pardon, puisque la justice corrective ou répressive ne pardonne pas : elle sanctionne ou bien elle excuse s'il n'y a pas crime. Le pardon, en revanche, est un acte qui transcende le droit : Le vrai pardon, en marge de toute légalité, est un don gracieux de l'offensé à l'offenseur écrit Vladimir Jankélévitch dans son livre Le Pardon. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture