Etude comparée, La Double inconstance, Marivaux, La Mouche, François Boucher, théâtre, Arlequin, comédie amoureuse, coquetterie, commentaire de texte, style rococo, libertinage, scène d'intérieure, histoire de l'art
Marivaux est considéré comme l'interprète inspiré de la période raffinée des salons de l'Ancien Régime. Les thèmes centraux qu'il aborde sont l'amour, et les moeurs. Au début de sa carrière, il s'exerce aussi au pastiche et la parodie, mais il est surtout reconnu pour son oeuvre théâtrale. Témoin de son art rigoureux et original, la pièce dont notre extrait est tiré témoigne des sujets qu'il se plaît à aborder : la sincérité et l'illusion, l'argent et la cruauté, les intermittences du coeur ou les amours des maîtres et du valet. "La Double inconstance" se situe dans un pays imaginaire où le Prince est épris de Silvia. Celle-ci est éprise d'Arlequin. Va s'en suivre une série de manigances où les personnages vont tenter de séparer les amoureux.
[...] Elle lui indique alors que cette coquetterie est adaptée à leur société, pour « une fille du monde » (l.27). En effet, le présent de vérité générale « il est décidé » accentue le fait que les grâces qu'elles possèdent les rendent supérieures, souligné par le fait qu'une grâce est une faveur, mais aussi une aide surnaturelle accordée par Dieu. Flaminia n'est pas dupe, mais elle ne doit pas perdre sa mission de vue, qui est de convaincre Lisette de séduire Arlequin. [...]
[...] Étude comparée de La Double inconstance de Marivaux (1723) et le tableau La Mouche de François Boucher (1738) I. Analyse linéaire du texte de Marivaux, La double inconstance Marivaux est considéré comme l'interprète inspiré de la période raffinée des salons de l'Ancien Régime. Les thèmes centraux qu'il aborde sont l'amour, et les mœurs. Au début de sa carrière, il s'exerce aussi au pastiche et la parodie, mais il est surtout reconnu pour son œuvre théâtrale. Témoin de son art rigoureux et original, la pièce dont notre extrait est tiré témoigne des sujets qu'il se plaît à aborder : la sincérité et l'illusion, l'argent et la cruauté, les intermittences du cœur ou les amours des maîtres et du valet. [...]
[...] Ce qui est souligné par la suite de la phrase « elle me paraît nécessaire ». Le substantif « expédition » (l.5) montre qu'elle est consciente de devoir endosser un rôle et recherche donc les moyens les plus adéquats Les moyens du jeu Flaminia poursuit ensuite l'échange avec une tirade qu'elle débute par une question oratoire (l.6) : elle s'agace du comportement superficiel de sa sœur et continue par « Non, elle n'est pas nécessaire » pour lui indiquer par l'utilisation du présent de vérité générale qu'elle sait ce dont elle parle et que cet outil n'est adéquat au rôle qu'elle doit jouer. [...]
[...] L'on peut s'interroger sur la signification religieuse de cette comparaison étant donné que le Christ changea l'eau en vin. S'en suit une nouvelle contestation de Lisette qui aura commencé toutes ses répliques par la conjonction de coordination « mais », elle se met à douter de sa coquetterie face au regard de sa sœur comme le souligne la didascalie « étonnée ». Flaminia utilise alors une nouvelle fois l'interjection pour rassurer sa sœur. De plus, elle prend un air naïf comme le montre la didascalie « d'un air naïf » montrant ainsi toute son ironie face au comportement de sa sœur. [...]
[...] Pour cela, il oppose la mouche, code galant, et les valeurs de l'amour modeste. Il se sert notamment de figures de style telles que l'hyperbole et les périphrases pour accentuer cette opposition. La mouche, illustrée par François Boucher était en effet un code de séduction à part entière, le peintre nous le montre avec le portrait d'une femme se préparant. Son attitude montre qu'elle a le dessein de plaire, de par la photo de son amant qu'elle contemple en se regardant, mais aussi par son hésitation quant à la seconde mouche qu'elle s'apprête à poser. [...]
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