L'Étranger, Albert Camus, meurtre, guerre d'Algérie, mort
Le document répond à plusieurs questions étudiant le chapitre 6 de la première partie de l'oeuvre « L'Étranger » d'Albert Camus.
Parmi les questions, nous retrouvons les suivantes :
- Où Meursault se trouve-t-il ? Quelles sont les pensées successives qui l'assaillent ?
- Quelles expressions utilise Meursault pour évoquer le meurtre ?
- En quoi cet extrait montre-t-il un héros dépassé par les évènements ?
[...] Est-il maître de ses actes ? Quelles causes avance-t-il pour expliquer un meurtre absurde ? Justifiez. Pour parler du meurtre qu'il a commis, Meursault emploie des termes tels que : Le toucher du ventre poli de la crosse (l.30), La secousse de la sueur et du soleil (l.34), La destruction de l'équilibre du jour, du silence exceptionnel d'une plage où il avait été heureux (l.35), Des coups brefs frappés sur la porte du malheur (l.39). Le personnage ne semble pas être maître de ses actes puisqu'il est conscient que cet événement est un tournant majeur négatif dans sa vie (on le voit notamment dans la citation de l.39) mais tire de nouveau à 4. [...]
[...] Quel effet cela produit-il sur le lecteur ? Dans ce passage, le temps semble s'être arrêté : il s'agit d'une pause descriptive qui donne du suspens à l'action et maintient le lecteur en haleine. Les sentiments de Meursault Observez les marques de la première personne. Quels indices nous donnent-elles sur l'état et le ressenti du narrateur ? On remarque l'usage du pronom personnel à plusieurs occurrences. À titre d'exemple : "le front surtout me faisait mal" (l.7) "l'Arabe a tiré son couteau qu'il m'a présenté dans le soleil." (l.11) "c'était comme une longue lame étincelante qui m'atteignait au front." (l.12). [...]
[...] ]c'était comme une longue lame étincelante qui m'atteignait au front." (l.12) . ]la sueur [ . ] les [mes sourcils] a recouvertes d'un voile tiède et épais" (l.13) "Mes yeux étaient aveuglés derrière ce rideau de larmes et de sel." (l.16) "Cette épée brûlante rongeait mes cils et fouillait mes yeux douloureux." (l.20) "La mer a charrié un souffle épais et ardent." (l.22) "C'était comme quatre coups brefs que je frappais à la porte du malheur." (l.39) Nous pourrions également citer la bataille qui a éclaté sur la plage quelques pages auparavant où Raymond a été blessé. [...]
[...] L'Étranger, Partie Chapitre 6 - Albert Camus (1942) - Le meurtre Source : https://www.calameo.com/read/0032216226c62ad01c723?authid=GuGBsYkleDpZ. "Le meurtre" (p.90) / Séquence 3 / « L'ombre du héros » Présentation de la scène Où Meursault se trouve-t-il ? Quelles sont les pensées successives qui l'assaillent ? Meursault est sur la plage et pense à plusieurs choses : il pense qu'il fait très chaud, qu'il voudrait bien faire demi-tour mais qu'il ne voulait pas non plus marcher sous le soleil. Il pense que l'Arabe sourit. [...]
[...] Il est dépassé par les évènements de par sa sensibilité accrue à la lumière, rendant ainsi le soleil responsable du meurtre qu'il a commis. Se sentant alors menacé par ces éléments extérieurs, il assomme l'Arabe d'un coup de feu et se rend compte que son acte marque un tournant majeur dans sa vie. Pourtant, le protagoniste tire de nouveau à 4 reprises car il estime ne pas assez bien distinguer les balles s'enfonçant dans le corps déjà inerte. Ces réitérations témoignent de l'absurdité de ce meurtre et mettent en scène un personnage avec une attitude en marge de ce que l'on pourrait attendre. [...]
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