L'Étranger, Albert Camus, haine, mélancolie, nostalgie, exécution, mort, apaisement
Le document répond à plusieurs questions étudiant le chapitre 5 de la deuxième partie de l'oeuvre « L'Étranger » d'Albert Camus.
Parmi les questions, nous retrouvons les suivantes :
- Quelles sensations éprouve Meursault ? Quels effets a la nature sur lui ?
- Quel bilan le personnage fait-il de sa vie ? À quoi associe-t-il la mort ?
- En quoi la dernière phrase du récit constitue-t-elle une véritable provocation ?
[...] L'Étranger, Partie II, Chapitre 5 - Albert Camus (1942) - Une fin ambiguë Source : https://www.calameo.com/read/0032216226c62ad01c723?authid=GuGBsYkleDpZ P Les sentiments Quels sont les sentiments du personnage dans cet extrait ? Dans cet extrait, le protagoniste, après avoir chassé l'aumônier, est soulagé d'avoir extériorisé toute la haine qu'il avait en lui. Il dit : "Comme si cette grande colère m'avait purgé du mal, vidé d'espoir" (l.17). Par ailleurs, il est mélancolique, nostalgique puisqu'il avoue penser à sa mère et mieux comprendre pourquoi elle a pris un "fiancé". [...]
[...] Mon interprétation est telle que cette dernière phrase est la preuve ultime que Meursault a évolué dans son rapport aux autres (même si c'est de manière subtile). En effet, nous avons vu depuis le début du roman que ce personnage est en marge de la société et qu'il est insensible à ce que quiconque pourrait ressentir. Or, cette phrase nous montre que, même si c'est par le biais du sentiment de haine, le narrateur désire susciter l'émotion chez autrui. Cela témoigne donc d'une certaine sensibilité et d'une forme d'ouverture aux autres de sa part, ce qui paraissait inimaginable au début du roman. [...]
[...] L'acceptation de la vie après la mort Avec qui Meursault se réconcilie-t-il ? Justifiez votre réponse en vous appuyant sur le texte. Dans ce passage, on voit que Meursault se réconcilie avec sa mère parce qu'il la comprend mieux. A l'approche de sa mort, Meursault s'identifie à sa mère et comprend mieux ce que peut ressentir un être au crépuscule de la vie. Cela se ressent lorsque le narrateur dit "je comprenais pourquoi" (l.10) ou encore "maman devait s'y sentir [ . [...]
[...] ] Et moi aussi je me sentais prêt à tout revivre" (l.15). Quel bilan le personnage fait-il de sa vie ? A quoi associe-t-il la mort ? Meursault affirme : . ]j'ai senti que j'avais été heureux, et que je l'étais encore." (l.21). On peut donc dire que le bilan qu'il dresse de sa vie est plutôt positif puisqu'il a été heureux. En outre, il associe la mort à la nuit. En quoi la dernière phrase du récit constitue-t-elle une véritable provocation ? Comment interprétez-vous cette fin ? [...]
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