L'étranger, Albert Camus, incipit, narrateur, mort
Le texte soumis à notre étude est un extrait de l'incipit de l'Étranger, d'Albert Camus, publié en 1942. Ce texte entre dans le genre du romanesque. Il s'agit de l'incipit de l'oeuvre de Camus, il pose donc le « décor » de l'oeuvre et place le lecteur dans le contexte, en l'occurrence, la mort de la mère du narrateur. Cet incipit est, par définition, situé au tout début du livre, il permet donc de bien cerner le caractère du personnage et d'en découvrir ces aspects. Le contexte étant le décès de la mère du narrateur et la réaction de ce dernier, nous pouvons donc nous demander en quoi cet événement affecte le narrateur et si cela le pousse en marge ?
[...] De même que le directeur essaye de le rassurer d'une certaine manière, pour qu'il ne culpabilise pas. Nous venons de voir que la nouvelle de la mort de sa mère bouleverse quelque peu la vie du narrateur, d'autre part nous allons voir comme il relativise pour ne pas culpabiliser et comment il voit cela comme une étape de la vie qui passe et doit arriver. Une étape de la vie En deuxième point, nous verrons que le narrateur réalise que cet événement tragique est une étape de la vie qui passe et qu'il faut passer. [...]
[...] L'étranger, incipit - Albert Camus (1942) - En quoi le décès de la mère du narrateur l'affecte-t-il et le pousse-t-il en marge ? Le texte soumis à notre étude est un extrait de l'incipit de l'Etranger, d'Albert Camus, publié en 1942. Ce texte entre dans le genre du romanesque. Il s'agit de l'incipit de l'œuvre de Camus, il pose donc le « décor » de l'œuvre et place le lecteur dans le contexte, en l'occurrence, la mort de la mère du narrateur. [...]
[...] De plus, le narrateur arrive à se rassurer lui-même sur le fait qu'il n'y peut rien et que cette étape passera. On relève, pour justifier cela, une opposition dans la construction du texte entre « Pour le moment », avant de partir, il ne réalise pas encore, il ne l'a pas vue donc « c'est un peu comme si maman n'était pas morte » et « Après l'enterrement » (l.9) au contraire ce la sera passé, il n'y pensera plus et laissera passer cet événement. [...]
[...] Nous pouvons donc conclure de cette analyse que la mort de la mère du narrateur affecte quelque peu sa vie et le marginalise de façon subite de par son deuil, mais il relativise sa vision des choses par rapport à cela, ce qui rend sa marginalité temporaire puisque nous pouvons supposer qu'il reprendra une routine de vie. Et nous pourrions nous demander si la marginalité du personnage dans la totalité de l'œuvre n'est seulement due à ce deuil en étudiant l'intégralité du livre ? [...]
[...] En effet, cela crée une certaine « cassure » dans la routine de vie du narrateur puisqu'il doit prendre « deux jours de congé » ce qui ne plait pas à son patron. De plus on retrouve de nombreux verbes d'actions tels que « prendre », « veiller », « partir », « courir » qui montre le mouvement, la perturbation de la routine quotidienne du narrateur. On retrouve également le champ lexical de la fatigue avec les mots « étourdi » (l.12), « assoupi » (l.15), « dormi » (l.15) soulignant la fatigue du narrateur due à cette coupure mouvementée dans ses habitudes quotidiennes. [...]
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