L'étranger, Camus, monologue, spiritualité, introspection, Religion, méditation
Ce document propose d'analyser un extrait de L'Étranger de Camus sous la forme d'un plan détaillé qui servira de support aux élèves pour la rédaction du commentaire de texte, épreuve du baccalauréat de français.
[...] L'Étranger, excipit - Albert Camus (1942) - Plan détaillé Excipit Plan détaillé Un monologue empreint de spiritualité Une tentative de disculpation personnelle (auto-disculpation) Tout d'abord, l'emploi du pronom sujet personnel : « je » montre une implication directe personnelle. On le voit aux lignes 1 ; 15 ou encore 22 Meursault parle de lui-même à lui-même. Puis l'emploi de questions rhétoriques : une question dont on connaît déjà la réponse. Ce sont ici des questions qui implorent ; ce sont des interpellations. [...]
[...] Citons par exemple les lignes 42/43 : « qu'il y est beaucoup de spectateurs [ . ] des cris de haine ». Ainsi, Meursault critique ouvertement et structurellement les mortels pour leur ignorance. Enfin il s'agit pour lui de la délivrance. Remarquons cela aux lignes 39-40 et 41 : « à la tendre indifférence du monde » et « pour que tout soit consommé ». Tout cela montre que Meursault s'est réécrit l'histoire et il en a fait un récit pour se libérer du Mal. [...]
[...] Ces 2 temps verbaux montrent que le protagoniste fait machine arrière dans sa tête. Surtout avec l'utilisation du plus que parfait qui tente d'expliquer son passé. Les points de bascule et de rupture sont le moment du meurtre. On le remarque aux lignes ou encore 15 : « J'étais » ; « j'avais vécu » ; « j'avais ». Ici, Meursault se replonge dans son passé en tentant de le reconstruire, de le réinventer pour accepter son passé et être le plus fidèle possible par rapport à ce qu'il pense au plus profond de lui. [...]
[...] Ici il est exprimé la communication directe du protagoniste avec Dieu, laquelle lui permet de revivre. On peut remarquer le vocabulaire de la religiosité, par exemple aux lignes et 39 : « paix », « purgé du mal » et « signes ». Meursault tente une confession directe avec Dieu pour faire le sacrement de réconciliation. Retrouver la paix en lui-même Dans le texte nous pouvons constater que Meursault est dans un autre monde. En effet, on le vérifie aux lignes 32/33 : « un monde qui maintenant m'étais à jamais indifférent » Meursault cherche à partir (mourir) l'esprit tranquille et à attendre la mort en compagnie de Dieu. [...]
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