Le texte à commenter est un extrait du troisième chapitre du roman d'Albert Camus : « L'étranger », publié en 1942. Le narrateur, Meursault, est un jeune habitant d'Alger qui n'a aucune passion dans la vie, peu sociable et qui semble être indifférent à tout. Poussé par un enchaînement de circonstances, il va tuer un arabe contre lequel il n'a rien et qu'il ne connaît pas. Après le meurtre, il va être incarcéré pendant une année. Le passage du texte à commenter se situe juste après l'ouverture de son procès.
[...] Commentaire d'un extrait de L'étranger de Camus Le texte à commenter est un extrait du troisième chapitre du roman d'Albert Camus : L'étranger publié en 1942. Le narrateur, Meursault, est un jeune habitant d'Alger qui n'a aucune passion dans la vie, peu sociable et qui semble être indifférent à tout. Poussé par un enchaînement de circonstances, il va tuer un arabe contre lequel il n'a rien et qu'il ne connaît pas. Après le meurtre, il va être incarcéré pendant une année. [...]
[...] Il tient à distinguer l'un de l'autre. On peut le mettre en relation avec son caractère, son soucis de la réalité, de ne pas mentir. Cette écriture neutre, non littéraire, blanche pratiquement impersonnelle est en rapport avec la personnalité du narrateur qui veut rester précis. Cette écriture transforme le je en il c'est-à-dire que Meursault se méfie de ses propres impressions, qu'il prend du recul : MEURSAULT, UNE VICTIME EN PUISSANCE - Plusieurs éléments dans ce texte permettent de désigner Meursault comme une victime en puissance de l'institution judiciaire que Camus connaît bien puisqu'il a été journaliste. [...]
[...] à il constate qu'à l'intérieur de ses groupe tous le monde se connaît. - en temps qu'accuser il pourrait s'attendre à être au centre de l'attention général, il se sent comme un intrus. (l.32). il donne l'impression d'être un acteur qui va être projeté sur scène et qui ne connaît pas son texte. - sa méconnaissance du système judiciaire et des codes est une sorte de handicape pour lui. - sa difficulté à communiquer : que de monde son goût à contenter tous le monde et il n'est pas habituer à se défendre à le place directement comme une victime - le journaliste reconnaît que la presse c'est emparer du meurtre pour faire de la copie, car il y a une pénurie de cas. [...]
[...] Cependant venue En tout cas on peut remarquer l'absence chez lui de toute culpabilité. En fait, on peut supposer qu'il n'aime pas toute cette agitation autour de lui et au fond, il ne la comprend pas, car pour lui son affaire est très simple comme il le dit et pense dans le premier chapitre. Cependant, il comprend qu'on va le juger, que la société va s'intéresser à lui et en éprouve un certain malaise. Jusque là il a fait tout ces efforts pour vivre en harmonie avec le monde, avec la société sans se poser de questions comme le montre ses rapports avec le gendarme et le journaliste. [...]
[...] Il a du mal à prendre conscience de la situation dans laquelle il se trouve désormais et il ne s'en rend compte qu'avec difficulté et avec un temps de décalage : il m'a fallu un effort agitation (l18) Lui qui aime observer les choses et les gens, s'aperçoit qu'il va être observé et qu'il est au centre de l'attention et des regards. Ainsi, le regard des jurés alors qu'il vient d'être introduit dans le box des accusés, le met mal à l'aise. [...]
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