Ce texte, est un extrait de L'Etranger écrit par Albert Camus en 1942, durant la Deuxième Guerre mondiale. Le récit se passe en Algérie et plus précisément à Alger. Meursault, le personnage principal, vient de perdre sa mère qui était enfermé dans un asile, il ne la voyait presque jamais. Il subit une vie tranquille et sans aventure jusqu'au jour où son ami et voisin de palier, Raymond, l'invite un week-end au bord de la mer. Sans le vouloir ou sans le préméditer, il tue un algérien sur la plage et pour se défendre utilise le soleil comme argument, l'éblouissement comme cause de son assassinat. Cette scène se déroule juste après l'enterrement de la mère de Meursault, Marie, sa fiancée, vient le voir et veut l'épouser. Nous évoquerons tout d'abord cette demande en mariage puis nous étudierons l'opposition de ces personnages et enfin en quoi Meursault constitue-t-il un étranger (...)
[...] Sa place n'est pas dans cet environnement d'émotion, de sentiments et d'action. C'est pour cela qu'il sera exécuté sur la place publique dans les dernières pages du roman et qu'il en éprouvera une profonde euphorie. Albert Camus réinvente totalement l'esprit du héros et ouvre une nouvelle porte sur l'état d'esprit du personnage principal. Nous pourrons le comparer au personnage de Grenouille dans le roman de Patrick Süskind, Le Parfum, où ce personnage principal est inventé de toute pièce par l'auteur et où ce personnage n'a aucun point commun avec son entourage. [...]
[...] Commentaire du texte d'Albert Camus, L'Etranger, chapitre V 1er partie. Ce texte, est un extrait de L'Etranger écrit par Albert Camus en 1942, durant la deuxième guerre mondiale. Le récit se passe en Algérie et plus précisément à Alger. Meursault, le personnage principal, vient de perdre sa mère qui était enfermé dans un asile, il ne la voyait presque jamais. Il subit une vie tranquille et sans aventure jusqu'au jour où son ami et voisin de palier, Raymond, l'invite un week-end au bord de la mer. [...]
[...] Il est en tout point de vue étranger à son environnement, à la société. Il n'a presque pas d'ami, pas de famille, il reste cloîtré dans appartement à Alger et la seule personne à qui il fait véritablement attention est son voisin de palier. Sa vie se limite à son travail et à son foyer. Même sa fiancée le qualifie de bizarre (l.12). Lors de l'enterrement de sa mère, il ne comprend pas pourquoi les gens pleurent, lui n'a pas versé une larme alors qu'il est la personne la plus proche, il est le fils. [...]
[...] Nous pouvons dorénavant noter que les caractères de nos deux personnages sont en tout points antithétiques. Ils ont chacun une vision différente du mariage et de l'amour et chacun un caractère opposé à l'autre. Meursault et Marie ont chacun une conception de l'amour et du mariage. En effet, Marie voit le mariage comme la base d'une famille et l'accomplissement de deux êtres qui s'aiment, elle pense même que le mariage était une chose grave c'est à dire un sujet que l'on prend au sérieux et auquel on réfléchit. [...]
[...] c'est d'ailleurs l'un des rares passages au discours direct, ce qui accentue la réponse du narrateur. Pour celui-ci, l'amour ne signifiait rien et le mariage est juste une raison pour faire plaisir à Marie, puisque lorsqu'elle voulut savoir si j'aurais accepté la même proposition venant d'une autre femme, à qui je serais attaché de la même façon il répondit : Naturellement. Les deux personnages ont chacun une vision du monde différente, Marie a une vision véritablement positive, elle est souriante comme en témoigne la ligne quatorze elle m'a pris le bras en souriant Elle est à la recherche d'aventure, de découverte, chaque opportunité est bonne à prendre pour elle, elle aimerait connaître Paris Au contraire, Meursault a une vision fade et négative du monde qui l'entoure, il subit sa vie, sa vie tranquille et ne veut absolument pas la déséquilibré. [...]
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